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Verberie DANS LA GRANDE GUERRE

Verberie connaît l'invasion allemande le 1er septembre en début d'après-midi. Le pont sur l'Oise a sauté et le village est frappé par un bombardement par l'artillerie allemande qui tue deux soldats français et quatre anglais et en blessent d'autres. Les civils de la commune organisent une ambulance dans l'usine Arcelaine et y soignent un civil et douze soldats. Un quartier de la commune connait un incendie pendant les combats, puis les commerces sont soumis au pillage par les troupes d'invasion.
Un pont de bateaux couverts de planches est aussitôt érigé sur la rivière.

La commune subit un second incendie dans la nuit du 9 au 10 septembre, jour du repli allemand sur Compiègne. A leur départ, les pionniers allemands font sauter le pont sur l'Oise.

Le 10 septembre, Verberie est libéré par les troupes françaises.

 

Liste des morts civils pour la commune de Verberie

 
Crinon Elysée
D'après le docteur Debacq, ce propriétaire et directeur de la scierie de Verberie est tellement maltraité par les Allemands qu'il en décède le 27 septembre 194.

 

Huart Adolphe Louis
Né le 23 janvier 1917 à Verberie, il est noté réfugié à Verberie où il décède le 5 février 1917 (AD60 – Rp1933).

 

Nogent Louis Marcel Joseph
Né le 30 septembre 1916 à Verberie, noté sans résidence réfugié à Verberie où il décède le 13 avril 1917 (AD60 - Rp1933).

 

 

Liste des morts civils pour la commune de ORROUY

Bahu Martial
Tué par fait de guerre. Son nom est inscrit sur le monument aux morts de la commune.

 
   

 

Coudun DURANT LA GRANDE GUERRE

La commune de Coudun est envahie le 31 août 1918 et occupée jusqu’au 11 septembre suivant. Proche du front, le village devient le lieu de cantonnement de troupes françaises.

Avec l’éloignement du front lié au repli Alberic (mars 1917), les habitants retrouvent une certaine sérénité en regagnant leurs foyers qu’ils doivent cependant évacuer avec l’offensive allemande sur la Picardie lancée le 21 mars 1918 puis la Bataille du Matz (9 - 11 juin 1918). Si le village demeure aux mains françaises, il est la cible de bombardements en raison du positionnement des troupes d’infanterie et de l’artillerie qui tire sur les lignes allemandes.

Coudun reçoit la Croix de Guerre pour citation à l’Armée en 1921.

 

Liste des morts civils pour la commune de Coudun

Bibaut Alexandre
Noté sur le monument aux morts comme victime civile.

 
   

 

CAMBRONNE-LES-RIBECOURT DANS LA GRANDE GUERRE

Commune envahie le 31 août 1914, Cambronne-lès-Ribécourt devient un enjeu militaire lorsqu’au lendemain de la défaite de la Marne, les troupes allemandes tentent de contourner les troupes françaises par l’est : c’est la course à la mer. Le village est le siège d’importants combats notamment dans les hameaux d’Antoval, de Béthancourt et de Bellerive entre le 15 et le 25 septembre 1914.

 Avec la fixation du front entre Ribécourt et Dreslincourt, Cambronne-lès-Ribécourt se trouve alors à l’arrière immédiat du front mais reste aux mains françaises. Devenu village de cantonnement, il souffre des bombardements allemands jusqu’au repli Alberich de mars 1917 qui éloigne le danger   
 Avec l’offensive de printemps de 1918, le village retrouve une forte présence militaire et passe aux mains allemandes lors de l’offensive du 9 juin qui donne lieu à la bataille du Matz.
Cambronne-lès-Ribécourt est de nouveaux la proie des bombardements jusqu’à sa libération lors d’âpres combats le 12 août.
   

Liste des morts civils pour la commune de CAMBRONNE-LES-RIBECOURT

Catoire Charles
Né à Cambronne le 21 octobre 1874, fils de Charles Catoire et d’Arthémise Victorine Vivot, il est domicilié à Ribécourt en 1914 avec son épouse Laurentine Sophie Ponthieux. Garde-barrière de Ribécourt, il est mortellement blessé par balles en tentant de s’enfuir. Ernest Ponthieux indique dans son « journal de guerre d’un Ribécourtois » qu’il aurait fuit, pris de panique après que les Allemands lui aient demandé les clés de la gare. Il décède de ses blessures le 20  septembre 1914 à l’hôpital civil de Noyon, rue des Planquettes (état civil de Noyon). Une seconde version précise que les Allemands le blessèrent croyant qu’il allait s’enfuir alors qu’il regagnait sa demeure pour chercher un outil. Transporté à l’hôpital de Noyon, il y sera amputé par un major allemand. Charles Catoire est cité à l’ordre de l’Armée le 18 octobre 1921 : « Agent brave et courageux. Blessé à son poste de combat par les Allemands auxquels il refusait de livrer les outils qui lui avaient été confiés. Mort de ses blessures le 20 septembre 1914 » (Voir Ribécourt-Dreslincourt).

 

Catifait Prosper
Son nom figure sur le monument aux morts de la commune.

 

Droit Marie
64 ans, épouse de Charles Mayart, décédée le 15 janvier 1915. Son nom figure sur le monument aux morts de la commune.

 

Mayart Charles
75 ans, époux de Marie Droit, décédé le 15 janvier 1915. Son nom figure sur le monument aux morts de la commune.

 

Procureur Berthe
Son nom figure sur le monument aux morts de la commune.

 

Tiéchon Clara
28 ans, née le 10 juillet 1887. Manœuvrière, elle est tuée par fait de guerre le 8 août 1915.
Son nom figure sur le monument aux morts de la commune.

 

Visse Adrienne Gabrielle
4 ans, née le 8 mai 1911. Fille de Clara Tiéchon, elle est tuée par fait de guerre le 8 août 1915. Son nom figure sur le monument aux morts de la commune.

 
   

 

Liste des morts civils pour la commune de lachelle

Brioy Marceau
Noté victime civile sur le monument aux morts.

 

Maquaire Clovis Désiré
19 ans, né le 24 mai 1896 à Lacelle, fils d’Alfred Emilien Maquaire et d’Egelina Adélina Aubéline Mayart. Domestique à Lachelle, il est fait prisonnier civil le 23 septembre 1914 aux environs de Saint-Quentin (Aisne). Déporté, il décède au camp de Zossen (Allemagne) le 8 février 1915 selon la déclaration du maire de Lachelle du 11 mai 1915 (AD60 Rp1045). Le Progrès de l’Oise de mai 1915 rapporte qu’un prêtre-soldat breton, qui a assisté le mourant, écrira à sa mère : « Votre fils est mort en vrai chrétien après avoir souffert en héros. Daigne Dieu agréer encore ce sacrifice d’enfant pour le salut de notre pays ». Son nom figure comme victime civile sur le monument aux morts.