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longueil-annel DANS LA GRANDE GUERRE

Longueil-Annel connait l’invasion allemande le 31 août 1914 puis une occupation jusqu’au 10 septembre suivant, date à laquelle les troupes allemandes se replient en rive gauche de l’Oise sur le secteur d’Autrêches. Malgré la reprise de l’offensive allemande sur la vallée de l’Oise, Longueil-Annel va demeurer français jusqu’à la fin de la guerre mais subiront quelques bombardements en raison du cantonnement des troupes et de la présence de la route nationale, de la voie ferrée, de l’Oise et du canal et de son écluse à Janville.

La présence de cette voie d’eau et d’un port fluvial suffisamment éloigné du front permettra à des canonnières de stationner à Longueil et d’effectuer des tirs. La dénomination du « quai de la canonnière » témoigne de cette présence de la marine.

Si, le repli allemand de mars 1917 éloignera le front pendant une année, l’offensive allemande du 21 mars 1918 accentue la présence militaire à Longueil-Annel et conduit à l’évacuation des civils.

En août 1917, la mis à disposition du château d’Annel par les époux Taufflieb permet à une ambulance franco-américaine d’installer 300 lits. Cette dernière est très sollicitée durant les combats dans le Noyonnais de mars à juin 1918 avant d’être évacuée durant la bataille du Matz (9 – 11 juin 1918). Longueil-Annel subit alors des bombardements qui détruiront notamment la briqueterie. L’offensive générale lancée le 11 août suivant éloignera progressivement le front de la commune.

 La briqueterie de Longueil-Annel en 1918.

Liste des morts civils pour lA commune de longueil-annel

Midavaine Emile Adolphe
Né le 16 février 1895 à Douai, fils de Désiré Joseph Midavaine et de Hourdeau Léonie Rosalie, il est noté sans profession et demeurant à Longueil-Annel. Ajourné de la liste du conseil de révision en 1914 pour bronchite, en 1915 pour « sommet douteux », en 1916 pour « sommet gauche suspect » et en 1917 pour tuberculose pulmonaire, il décède le 19 février 1918 à Longueil-Annel.
Son nom figure sur le monument aux morts de la commune.

 
   

PERSONNALITE LIEE A longueil-annel

Taufflieb Julia
Née le 6 juillet 1864 à Bennington (Vermont, Etats-Unis), Julia Hunt Catlin épouse en 1889 Trenor Luther Park (1861-1907), et donne naissance à trois filles, Edith (qui décède à l’âge de 3 jours en 1893), Frances et Julia (qui décède à l’âge de 10 ans en 1907).
Veuve, elle épouse en secondes noces Chauncey Mitchell Depew (1867-1927) de qui elle divorce en 1916. Réputée mondaine et philanthrope, elle vient en France et dirige avec sa fille Frances Park l’ambulance franco-américaine de Guiscard. Le 30 avril 1918, elle épouse dans la chapelle du château d’Annel, le général Emile Taufflieb, commandant le 37e corps d’armée français, futur sénateur (1938).
Elle décide alors de reconvertir en août 1917 son château d’Annel en un hôpital de 300 lits. Cette action lui vaudra d’être honorée de la Croix de guerre et de la Légion d’honneur. Elle est la première américaine à recevoir ces distinctions. Le président Poincaré lui adressera la médaille d’or de la reconnaissance française. Résidant à Cannes durant l’entre-deux-guerres, elle doit fuir la France en 1940 pour l’Espagne puis Lisbonne et parvient à regagner les Etats-Unis sur l’un des derniers bateaux de réfugiés. Durant la guerre, elle résidera à Santa-Barbara puis à Beverly-Hills, en Californie, avant de regagner la France. Elle décède le 17 décembre 1947 à la villa Nevada à Cannes et sera inhumée dans le cimetière d’Annel, près de l’Ambulance des Alliés.

 Julia Taufflieb

 

Liste des morts civils pour la commune de orvillers sorel

Auxenfants Désirée
Mort en 1915. Inscrit sur le monument aux morts.

 

Duquesne Marie Adolphine née Vasseux
Née le 30 mars 1868 à Orvillers-Sorel, elle est notée réfugiée d’Orvillers-Sorel à Cernoy où elle décède le 28 août 1918 (AD60 – Rp1933).

 

Marguet Adolphe
Mort en 1914. Inscrit sur le monument aux morts.

 

 

Liste des morts civils pour la commune de TRACY-LE-VAL

Dard Lucienne
Né à Tracy-le-Val le 1er novembre 1910, elle est notée réfugiée à Noyon où elle décède le 7 février 1915 (AD 60, Rp1933).

 

David Georges
Né à Tracy-le-Val le 6 novembre 1905, il est noté réfugié à Noyon où il décède le 22 février 1915 (AD60 Rp1933).

 

Guérin Louis Joseph
Il est noté évacué de Tracy-le-Val décédé le 25 mars 1918 à l’hôpital de Royallieu à Compiègne (Le Moniteur de l’Oise du 1er avril 1917).

 

Quignoux Bèthe
Née à Tracy-le-Val le 12 mai 1899, elle est notée réfugiée à Compiègne où elle décède le 17 janvier 1915 (AD60 Rp1933).

 

Varlet Prosper
Son nom est inscrit sur le monument aux morts de la commune.

 
   

 

Liste des morts civils pour la commune de saint-maximin

 

Drouard Joseph

63 ans, il décède de ses blessures par éclats d’obus à la cuisse et à la poitrine le 20 juin 1918.

 
Vasselet Edmond Joseph
24 ans, né le 1er avril 1890 à Chigny (Aisne), tué par fait de guerre le 5 novembre 1914 à l’hôpital bénévole au Château de Laversines rattaché à l’Hôpital Complémentaire 41 de Creil. Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Saint-Maximin (Oise).
 

 

monchy-humieres DANS LA GRANDE GUERRE

Monchy-Humières connait l’invasion allemande le 31 août 1914 puis une occupation jusqu’au 10 septembre suivant, date à laquelle les troupes allemandes se replient en rive gauche de l’Oise.
Malgré la reprise de l’offensive allemande sur la vallée de l’Oise, Monchy-Humières demeure français jusqu’à la fin de la guerre mais subit quelques bombardements en raison du cantonnement des troupes.
Si, le repli allemand de mars 1917 éloignera le front pendant une année, l’offensive allemande du 21 mars 1918 accentue la présence militaire à Monchy-Humières et conduit à l’évacuation des civils en raison des combats dans le Noyonnais de mars à juin 1918.
Le château de Monchy-Humières devient le QG du 34e Corps d’Armée du général Nudant. Il reçoit la visite le 6 mai 1918 du président du conseil et ministre de la guerre Georges Clemenceau accompagné du général Humbert commandant la 3e Armée.

Durant la bataille du Matz (9 – 11 juin 1918) Monchy-Humières subit des bombardements qui détruisent notamment la sucrerie. L’offensive générale alliée lancée le 11 août suivant éloignera progressivement le front de la commune.

Liste des morts civils pour la commune de monchy-humieres

Dupuis Gaston
Il est tué le 31 août 1918 route de Monchy-Humières à Rémy et noté sur le monument aux morts de la commune avec la mention « assassiné par les Allemands ».
Le tome 1 des Rapports et procès-verbaux d’enquête de la commission instituée en vue de constater les actes commis par l’ennemi en violation du droit des gens (1915) relate les circonstances de son décès : « Quand les Allemands pénétrèrent, le 31 août, dans le village de Monchy-Humières, un groupe d’une quinzaine de personnes se tenait dans la rue et les regardait arriver. Aucun acte de provocation ne fut tenté à l’égard de l’envahisseur, mais un officier crut entendre quelqu’un prononcer le mot « Prussien ». Aussitôt, il fit sortir trois dragons de la colonne et leur ordonna de tirer. Le jeune Gaston Dupuis fut tué, le sieur Grandvalet eut l’épaule droite traversé par une balle, et une petite fille de quatre ans, appartenant à une famille de réfugiés de Verdun, fut légèrement blessée au cou ».

 

Honoré Léontine née Vermant
42 ans, née à Monchy-Humières, elle est notée réfugiée de Monchy-Humières à Clermont où elle décède le 24 septembre 1918 (AD60 – Rp1933).