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Liste des morts civils pour la commune de mortemer

Huille Léon
49 ans, épicier, tué le 1er septembre 1914.
Le tome 5 des Rapports et procès-verbaux d’enquête de la commission instituée en vue de constater les actes commis par l’ennemi en violation du droit des gens (1915) relate les circonstances de son décès d’après le témoignage du maire Numa Collard : « Le 31 août 1914, les Allemands, en arrivant dans notre village, se sont livrés à un pillage général. Comme j’essayais de sauver un peu e mon bien, j’ai été brutalement frappé à coups de pied, et j’ai dû passer la nuit au poste, avec l’instituteur. La troupe ennemie est partie le lendemain de bonne heure, à l’exception de quelques hommes de l’arrière. Plusieurs de ceux-ci se sont rendus au domicile de M. Léon Huille, épicier et ont exigé qu’il leur donnât du tabac. Comme il leur disait qu’il n’en avait pas, ils l’arrêtèrent et luis firent traverser tout le village pour qu’il leur indiquât le débit de tabac. En route, ils le bousculèrent et le frappèrent à coups de crosse. En arrivant devant le débit, Huille se retourna pour s’en aller : aussitôt il fut tué d’un coup de fusil au cœur. » Il est noté sur le monument aux morts « victime civile ».

 
   

Liste des morts civils pour la commune d'Hetomesnil

Noiret Jean Etienne Célestin
Né le 18 juin 1917 à Hétomesnil, il est noté réfugié d’Anizy-le-Château (Aisne) à Hétomesnil où il décède le 30 mars 1918 (AD60 -  Rp1933).

 
   

 

machemont DANS LA GRANDE GUERRE

Machemont connaît l'invasion le 30 août 1914 et subit l'occupation allemande jusqu'au 15 septembre suivant. Passé aux mains françaises au lendemain de la victoire sur la Marne, la commune est proche de la zone de combat durant trente mois. Les troupes qui s'y installent laissent de nombreuses traces de leur passage notamment en érigeant des monuments commémoratifs près de l'église et à Montigny, en construisant des ouvrages fortifiés dans la forêt face à la ferme de la Carmoye et en investissant les carrières de Montigny où elles trouvent refuge.

 
 De nombreuses traces de casernement sont encore visibles sur ce site de cantonnement, ainsi que de nombreuses sculptures de qualité. Avec le départ des Allemands du département de l'Oise, en mars 1917, la commune n'est plus sous le feu de l'ennemi et n'est plus qu'un lieu de passage.  

 Les troupes réinvestissent les lieux temporairement lors des offensives sur la Picardie de mars à avril 1918 puis sont rejetées au-delà de la rivière lors de la Bataille du Matz entre le 9 et le 11 juin 1918. La commune demeure sous la coupe allemande jusqu'au 10 août 1918, date à laquelle l'offensive générale française la libère définitivement.

 

Liste des morts civils pour la commune de machemont

 

Camus Juliette
Né le 8 août 1896 à Machemont, elle est notée réfugiée de Machemont à Senlis où elle décède le 18 septembre 1918 (AD60 – Rp 1933).

 

Testu Mathilde
Née à Machemont le 5 juillet 1940, elle est notée réfugiée de Versigny à Senlis où elle décède le 26 avril 1918 (AD60 – Rp1933).

 
   
   

 

Le MEUX DANS LA GRANDE GUERRE

La commune du Meux connaît l'invasion allemande le 1er septembre 1914, occupation qui cessera le 11 septembre suivant en raison du repli allemand consécutif à la Bataille de la Marne.

Le Meux devient alors un village de l'arrière, épargné des bombardements sur Compiègne, où cantonne des régiments de passage et où des évacués et des réfugiés trouvent un hébergement.

Forte de 651 habitants au recensement de 1911, cette commune agricole gagne en population pour atteindre 694 habitants en 1921.

 
   

Liste des morts civils pour la commune du MEUX

Hottin Louise Eugénie
Née au Meux le 23 octobre 1886, elle est notée réfugiée au Meux où elle décède le 14 août 1917 (AD60 - Rp1933).

 

Vilcot Georgette Alphonsine
Née au Meux le 23 septembre 1859, elle est noté réfugié à Verberie où elle décède le 19 avril 1917 (AD60 – Rp1933).

 

Liste des morts civils pour la commune de Paillart

Sellier Albert Emile Marcel
Né le 3 juillet 1868 à Paillart, fils de Cyr René Sellier et d’Augustine Esther Zaïre Bette, il exerce la profession de maréchal. Il fait son service militaire au 29e Régiment d’Artillerie du 13 novembre 1889 au 21 septembre 1892 avec le grade de brigadier maréchal obtenu le 5 octobre 1891. Rappelé à l’activité par la mobilisation du 1er août 1914, il rejoint le dépôt du 29e Régiment d’Infanterie le 8 septembre suivant et est renvoyé dans ses foyers le 11 novembre 1914. Il est noté garde de voie de communication (GVC) à Beauvais du 26 novembre 1914 au 27 janvier 1915 puis est noté réfugié de Paillart à Beauvais où il décède le 23 juin 1918 (AD60 Rp1933 et Rp804).