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CAMBRONNE-LES-RIBECOURT DANS LA GRANDE GUERRE

Commune envahie le 31 août 1914, Cambronne-lès-Ribécourt devient un enjeu militaire lorsqu’au lendemain de la défaite de la Marne, les troupes allemandes tentent de contourner les troupes françaises par l’est : c’est la course à la mer. Le village est le siège d’importants combats notamment dans les hameaux d’Antoval, de Béthancourt et de Bellerive entre le 15 et le 25 septembre 1914.

 Avec la fixation du front entre Ribécourt et Dreslincourt, Cambronne-lès-Ribécourt se trouve alors à l’arrière immédiat du front mais reste aux mains françaises. Devenu village de cantonnement, il souffre des bombardements allemands jusqu’au repli Alberich de mars 1917 qui éloigne le danger   
 Avec l’offensive de printemps de 1918, le village retrouve une forte présence militaire et passe aux mains allemandes lors de l’offensive du 9 juin qui donne lieu à la bataille du Matz.
Cambronne-lès-Ribécourt est de nouveaux la proie des bombardements jusqu’à sa libération lors d’âpres combats le 12 août.
   

Liste des morts civils pour la commune de CAMBRONNE-LES-RIBECOURT

Catoire Charles
Né à Cambronne le 21 octobre 1874, fils de Charles Catoire et d’Arthémise Victorine Vivot, il est domicilié à Ribécourt en 1914 avec son épouse Laurentine Sophie Ponthieux. Garde-barrière de Ribécourt, il est mortellement blessé par balles en tentant de s’enfuir. Ernest Ponthieux indique dans son « journal de guerre d’un Ribécourtois » qu’il aurait fuit, pris de panique après que les Allemands lui aient demandé les clés de la gare. Il décède de ses blessures le 20  septembre 1914 à l’hôpital civil de Noyon, rue des Planquettes (état civil de Noyon). Une seconde version précise que les Allemands le blessèrent croyant qu’il allait s’enfuir alors qu’il regagnait sa demeure pour chercher un outil. Transporté à l’hôpital de Noyon, il y sera amputé par un major allemand. Charles Catoire est cité à l’ordre de l’Armée le 18 octobre 1921 : « Agent brave et courageux. Blessé à son poste de combat par les Allemands auxquels il refusait de livrer les outils qui lui avaient été confiés. Mort de ses blessures le 20 septembre 1914 » (Voir Ribécourt-Dreslincourt).

 

Catifait Prosper
Son nom figure sur le monument aux morts de la commune.

 

Droit Marie
64 ans, épouse de Charles Mayart, décédée le 15 janvier 1915. Son nom figure sur le monument aux morts de la commune.

 

Mayart Charles
75 ans, époux de Marie Droit, décédé le 15 janvier 1915. Son nom figure sur le monument aux morts de la commune.

 

Procureur Berthe
Son nom figure sur le monument aux morts de la commune.

 

Tiéchon Clara
28 ans, née le 10 juillet 1887. Manœuvrière, elle est tuée par fait de guerre le 8 août 1915.
Son nom figure sur le monument aux morts de la commune.

 

Visse Adrienne Gabrielle
4 ans, née le 8 mai 1911. Fille de Clara Tiéchon, elle est tuée par fait de guerre le 8 août 1915. Son nom figure sur le monument aux morts de la commune.