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VILLERS-SUR-COUDUN DANS LA GRANDE GUERRE

La commune de Villers-sur-Coudun, qui compte 341 en 1911, connaît l'invasion allemande dès le 1er septembre 1914. Une partie de ses habitants étant demeurée sur place, les hommes en âge de se battre sont faits prisonniers et déportés en Allemagne.

La commune est libérée lors des combats liés à la Course à la mer (12 septembre 1914) et, en raison de sa proximité du front, devient un cantonnement français et le siège d'une ambulance.  Sur la colline dominant le village, la tour dédiée à la Sainte-Vierge, bénie en 1906, sert d'observatoire.

La commune est évacuée en juin 1918 suite à l'avancée allemande sur le Matz (9-12 juin). Le château érigé par le comte Maximilien de Béthune entre 1890 et 1892 sur le modèle de celui de Sissonne (Aisne) est endommagé par les bombardements durant l'offensive sur le Matz. La contre-offensive générale française du 10 juillet 1918 l'éloignera de la ligne de front. Le château est démonté dans les années 1925-1930.

 
Le château de Rimberlieu en 1917


Le château de Rimberlieu en 1918.

Liste des morts civils pour la commune de VILLERS-SUR-COUDUN

Pellieux Angèle née Debove
Née en 1891 à Villers-sur-Coudun, mariée à Roger Pellieux (né en 1884 à Canly), elle demeure dans la Grande Rue de Villers-sur-Coudun où elle exerce avec son mari la profession de charcutier. Elle est tuée dans le bombardement de Compiègne du 31 mai 1918 (AD60 – 6Mp750).

 
Le monument aux morts.