Un lieu de recueillement
Cet espace de recueillement spécifique permet de donner du sens à une mémoire à la fois plurielle et partagée. Des noms, des dates, des visages, des lieux… autant d’éléments factuels peuvent rappeler la réalité d’une guerre frappant les civils durant de longues années.
Un lieu d’évocation
Evoquer les morts des civils Les victimes de la répression et d’exactions (massacrés, fusillés), des bombardements, de la captivité en camps, des pénuries et des maladies…
Evoquer la souffrance des civils Les otages civils, les prisonniers civils, les déplacés et déportés, les violentés, les réfugiés, les rapatriés, les sinistrés…
Evoquer le courage des civils Les élus demeurés dans leurs fonctions, ceux et celles qui les ont remplacés pendant leur absence, les habitants restés dans leurs foyers pendant l’occupation allemande, les hommes et les femmes (médecins, infirmiers…) qui se sont prodigués pour les personnes en difficultés, les habitants revenus dans leurs foyers malgré les ruines… et qui ont voulu reconstruire leur vie pour un monde meilleur.
UN JARDIN MÉMORIEL
Le Mémorial de plein air Les deux bornes à l’entrée symbolisent la porte du temps, un passage vers l’immortalité : ce mémorial départemental, unique en France, rend hommage aux victimes civiles de la Première Guerre mondiale de l’Oise. Le chemin conduit vers l’espace cérémoniel marqué par une pierre tombale posée à même le sol. Derrière elle, se détache le mur de la citation d’André Malraux : « Le tombeau des héros est le cœur des vivants ». Le chemin mène ensuite vers l’espace mémoriel matérialisé par le mur des noms des communes. Chaque plaque porte le nom d’une commune de l’Oise et renvoie au mémorial virtuel. Le parcours se poursuit par un espace d’évocation, une boucle ornementale entourant le champ de bataille, scandé par des bornes explicatives. Au plus loin de cet espace de méditation, une sculpture réalisée par Philippe Tardieu d’après un dessin d’Hervé Vatel évoque les centaines de civils morts des suites directes du conflit et le sort des survivants dans les décombres de l’après-guerre. Cinq arbres représentant les années de guerre ponctuent ce parcours mémoriel.
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