APPILLY DANS LA GRANDE GUERRE |
|
La commune d'Appilly connaît l'invasion allemande dès le 30 août 1914. Une partie de ses habitants étant demeurée sur place, les hommes en âge de se battre sont faits prisonniers et déportés en Allemagne. Située à l'arrière du front, Appilly devient une plate-forme de transfert d'hommes et de matériel militaires utilisant la voie ferrée et le canal latéral à l'Oise pour alimenter le front de l'Oise. De fait, la commune est la proie des bombardements aériens français. La commune est libérée le 18 mars 1917 suite au repli allemand "Alberich" mais ses habitants ont été déplacés, les "bouches inutiles" vers Noyon, les autres à l'arrière des nouvelles lignes. La gare d'Appilly est à ce titre le lieu de départ des nombreux déportés noyonnais vers le Nord. La commune redevient française pendant une année mais demeure en zone avancée sous contrôle militaire strict. Le 24 mars 1918, trois jours après l'offensive allemande au départ de Saint-Quentin, la commune est de nouveau envahie mais ses habitants ont eu le temps de fuir sur ordre de l'armée française et dans la crainte de vivre une nouvelle occupation. La commune est libérée le 2 septembre 1918. |
|
MORTS CIVILS Pour la commune d'appilly |
|
Blanchette Edmond Mort des suites de la guerre. |
|
Boissadier Georges Charles Albert |
|
Boissadier Marie Cécile Alphonsine, née Thuillier |
|
Cavallier Désiré Joseph Alber |
|
Dantigny René Alfred Désiré |
|
Delavierre Henri |
|
Dollez Anatole |
|
Lemière Henri |
|
Thirel Eugène |