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BIERMONt DANS LA GRANDE GUERRE

La commune de Biermont connaît l'invasion allemande dès le 30 août 1914. Elle compte alors 153 habitants (recensement de 1911). Une partie de ses habitants étant demeurée sur place, les hommes en âge de se battre sont faits prisonniers et déportés en Allemagne.

La commune est libérée lors des combats liés à la Course à la mer (15 septembre 1914) et, en raison de sa proximité du front, devient un cantonnement français et le siège d'une ambulance.

La commune est de nouveau envahie au printemps 1918 et libérée peu après la contre-offensive française du 10 août 1918.

 
Une ambulance dans une ferme de Biermont

Liste des morts civils pour la commune de BIERMONT

Mansard Louis Georges Paul
Né le 12 juillet 1880 à Biermont, fils de Louis Alphonse Victor Mansard et de Marie Geneviève Noémie Hachet, il exerce la profession de cutivateur. Il fait son service militaire du 15 novembre 1901 au 26 septembre 1904 dans le 9e Régiment de Cuirassiers à Noyon, est nommé brigadier le 2 octobre 1902 et obtient un certificat de bonne conduite. Appelé sous les drapeaux le 3 août 1914 au 17e Régiment d’Artillerie, il passe dans la réserve de l’armée territoriale le 10 avril 1917 (classe 1895) en tant que père de 6 enfants vivants en vertu de l’article 48. Il décède le 30 mars 1918 à Tricot et est noté victime civile de la guerre par avis de la mairie de Biermont du 2 février 1923 (AD60 Rp905, Rp1933). Son nom figure sur le monument aux morts de la commune.

 
Le monument aux morts de Biermont