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ville DURANT LA GRANDE GUERRE
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La commune de Ville connaît l'invasion allemande dès le 30 août 1914. Une partie de ses habitants étant demeurée sur place, les hommes en âge de se battre sont faits prisonniers et déportés en Allemagne. Le village devient un lieu de cantonnement des troupes allemandes notamment dans la forêt (Cinq Piliers) et subit les bombardements français provoquant des victimes parmi les civils. La commune est libérée le 18 mars 1917 suite au repli allemand "Alberich" mais les habitants ont été déplacés, les "bouches inutiles" vers Noyon, les autres à l'arrière des nouvelles lignes.
Ville est aussi détruite par les Allemands qui y pratiquent la politique de la terre brûlée. La commune redevient française pendant une année mais demeure en zone avancée sous contrôle militaire strict.
Avec l’offensive de printemps 1918, Ville est prise sous le feu des allemands qui tiennent Noyon à partir du 25 mars. Les civils sont évacués. Avec l’offensive du 9 juin qui enfonce le front sur le secteur de Lassigny, Ville tombe de nouveau aux mains allemandes. La commune n’est reprise que le 25 août 1918 mais est à l’état de ruines.
Elle reçoit la Croix de guerre pour citation à l’Armée en 1921.
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Le château de Ville détruit en 1917.
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Liste des morts civils pour la commune de ville
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Bonvalet Marcelle 5 ans, décédée par suite du bombardement le 28 juin 1916. Son nom est inscrit comme victime civile sur le monument aux morts de la commune.
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Carton Jean Marie Prisonnier civil mort en captivité. Son nom est inscrit comme victime civile sur le monument aux morts de la commune.
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Cat Camille 46 ans, prisonnier civil mort en captivité au camp de Cassel le 15 avril 1915. Son nom est inscrit comme victime civile sur le monument aux morts de la commune.
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Cat Louis François Charlemagne Né le 12 février 1899 à Ville, il décède à l’hôpital civil de Noyon le 13 août 1917 (AD60 RP1933).
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Dejouy Xavier 34 ans, né à Ville le 17 décembre 1880, fils de Louis Léon Acille Dejouy et de Marie Catherine Anais Dondelle, ce manouvrier fait son service militaire le 15 novembre 1901 au 45e Régiment d’Infanterie mais est réformé temporairement le 21 novembre suivant par la commission spéciale de Laon pour tuberculose. Rappelé à l’activité le 6 novembre 1902 et incorporé au 54e Régiment d’Infanterie le 21 novembre suivant, il est de nouveau réformé temporairement pour le même motif. La commission spéciale de Compiègne du 7 novembre 1903 le réforme définitivement. Il épouse Catherine Eugénie Marie Wurier, de Ville. Placé dans la réserve au 155e RI, appelé à compter du 21 juin 1915, il est déclaré bon absent d’office pour ne s’être pas présenté devant un conseil de révision et déclaré insoumis. Resté en pays envahi, Xavier Dejouy a été fait prisonnier civil et déporté en Allemagne. Il meurt en captivité au camp de Cassel-Niederzwehren le 1er juin 1915 à deux heures trente. Son nom est inscrit comme victime civile sur le monument aux morts de la commune.
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Delabie Joseph Né le 14 août 1881 à Ville, époux de Rousselle Suzanne Marguerite, prisonnier civil mort en captivité au camp de Cassel-Niederzwehren le 7 mai 1915. Son nom est inscrit comme victime civile sur le monument aux morts de la commune.
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Dupuis Flore née Lefèvre Flore Dupuis, journalière, née à Lagny le 11 novembre 1850, fils de Jean Dupuis et Olympe Bardon, veuve de Désirée Pierre Louis Lefèvre, domiciliée à Ville, décédée à l’hôpital rue Pasteur, le 22 janvier 1916.
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Lefevre Edgard Prisonnier civil mort en captivité. Son nom est inscrit comme victimes civiles sur le monument aux morts de la commune.
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Lessertisseur Alfred Fusillé. Son nom est inscrit comme victime civile sur le monument aux morts de la commune.
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Lessertisseur Eugène Prisonnier civil mort en captivité. Son nom est inscrit comme victime civile sur le monument aux morts de la commune.
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Martin Albert Prisonnier civil mort en captivité à Cassel (6e Compagnie). Son nom est inscrit comme victime civile sur le monument aux morts de la commune.
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Momeux Charles Denis Hippolyte 50 ans, né à Ville le 15 février 1870, époux d’Emilienne Lebelle, victime civile, mort en captivité au camp de Niederzwehren (Cassel) le 30 juillet 1915 à cinq heures. Son nom est inscrit comme victime civile sur le monument aux morts de la commune.
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Momeux Marcel 19 ans, victime civile, mort au camp de Cassel en avril 1915. Son nom est inscrit comme victime civile sur le monument aux morts de la commune.
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Noé Pierre Louis Né le 25 mars 1835 à Ville, il est noté réfugié de Ville à Noyon où il décède le 14 mars 1917 (AD60- Rp1933).
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Philippon Alphonsine Marie Berthe, née Lefèvre Née à Baboeuf, fille d’Alfred Philippon et de Marie Talon, épouse de Valère Alexandre Lefèvre, décédée à l’hôpital rue Pasteur le 23 février 1916.
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Potet Henri Né à Vieux-Moulin le 25 novembre 1868, fils de Marie Magloire Potet et d’Emilie Rousselle, Henri Potet fait ses études à l’école de son village puis à l’Ecole Normale de Beauvais (promotion 1885-1888). Il exerce son métier à Bailleul-sur-Thérain, Froidmont, Monneville et Ville. La médaille de bronze des Instituteurs lui est décernée en 1914.Il est alors l’un des plus anciens normaliens de l’Oise. Il épouse le 22 novembre 1894 à Longueil-Sainte-Marie (Oise) Marie Elise Valentine Morel qui lui donne deux enfants : Maurice, le 13 décembre 1897, et René, le 15 mars 1901. Instituteur à Ville depuis décembre 1895, il demeure dans ce village durant l’invasion. Pris come otage par les Allemands le 25 septembre 1914, il est fait prisonnier civil et est déporté en Allemagne. Il décède en captivité du typhus le 4 juin 1915 au camp de Hiederwehren (Cassel). L’information sur son décès est transmise le 15 août suivant par la Croix Rouge. Sa femme et ses deux fils Maurice et René seront déportés dans le nord de la France près d’Avesnes-sur-Helpes, Saint-Hilaire-sur-Helpes et Landrecies (Nord). Son nom est inscrit comme victime civile sur le monument aux morts de la commune. Une place Henri Potet a été inaugurée à Ville en son honneur.
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Louis Potet
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Ténart Marcel 18 ans, victime civile, tué par le bombardement du 17 juin 1916. Son nom est inscrit comme victime civile sur le monument aux morts de la commune.
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Villain T Mort en captivité.
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Wrrier Pierre Jean-François Né le 24 octobre 1884 à Ville, il est noté réfugié à Noyon où il décède le 23 février 1918 (AD 60 - RP1933).
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