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Saint-andre-farivillers DANS LA GRANDE GUERRE

Commune de 422  habitants en 1911, Saint-André-Farivillers ne connaîtra pas l’invasion allemande mais se situe durant les trois années de guerre de mouvement et l’année 1918 à l’arrière des fronts de l’Oise et de la Somme. Siège de cantonnement français, la commune est régulièrement survolée par l’aviation allemande qui bombarde les lieux stratégiques. Ses victimes civiles ont été tuées hors de la ville à cause des bombardements. En 1921, la commune ne compte plus que 400 habitants.

 

Liste des morts civils pour la commune de Saint-andre-farivillers

Maader Edouard
59 ans, cantonnier à Hédencourt, sous-lieutenant des sapeurs-pompiers de la commune, tué en 1918 (voir Noyers-Saint-Martin).

 

Marvoyer Maurice
12 ans, demeurant à Hédencourt, tué lors du bombardement de Breteuil le 20 mai 1918 entre 16 et 19 heures.

 

 

Liste des morts civils pour la commune de Saint-just-en-chaussee

Bergue Georges
Son nom est inscrit sur le monument aux morts.

 

Delalande Pierre
Docteur, victime du bombardement. Son nom est inscrit sur le monument aux morts.

 

Denains Marie Angèle
Victime du bombardement. Son nom est inscrit sur le monument aux morts.

 

Foyart Georges
10 ans, tué lors d’un bombardement par obus le 27 mai 1918 à 11 heures. Son nom est inscrit sur le monument aux morts.

 

Haüy Charles
Son nom est inscrit sur le monument aux morts.

 

Lemaire Arthur
Son nom est inscrit sur le monument aux morts.

 

Lesueur Emile
Son nom est inscrit sur le monument aux morts.

 

Levieil Jeanne
Son nom est inscrit sur le monument aux morts.

 

Lory Eugénie Angèle
Son nom est inscrit sur le monument aux morts.

 

 

Liste des morts civils pour la commune de ESQUENNOY

Dillocourt Cléore
30 ans, né le 4 avril 1888 à Aveluy (Somme), ouvrier d’usine, il décède à Esquennoy le 14 novembre 1918. Son nom est inscrit sur le monument aux morts de la commune. Il est noté mort pour la France.

 

Joly Edmond Lucien Anatole
25 ans, né le 21 juin 1890 à Esquennoy, ouvrier agricole, il décède le 14 juin 1916 au domicile de sa mère. . Son nom est inscrit sur le monument aux morts de la commune. Il est noté mort pour la France.

 

Morel Louis Charles Emile
25 ans, né le 24 septembre 1892 à Equennoy, boucher de profession, il décède le 26 novembre 1917 au domicile de ses parents. Son nom est inscrit sur le monument aux morts de la commune. Il est noté mort pour la France.

 

 

Salency dans la Grande GUERRE

La commune de Salency connaît l'invasion allemande dès le 30 août 1914. Une partie de ses habitants étant demeurée sur place, les hommes en âge de se battre sont faits prisonniers et déportés en Allemagne.
La commune est libérée le 18 mars 1917 suite au repli allemand "Alberich" mais les habitants ont été déplacés, les "bouches inutiles" vers Noyon, les autres à l'arrière des nouvelles lignes.
La commune redevient française pendant une année mais demeure en zone avancée sous contrôle militaire strict.
Le 24 mars 1918, trois jours après l'offensive allemande au départ de Saint-Quentin, la commune est de nouveau envahie mais ses habitants ont eu le temps de fuir sur ordre de l'armée française et dans la crainte de vivre une nouvelle occupation.
La commune est libérée le 2 septembre 1918.

 

Liste des morts civils pour la commune de Salency

Caille Léonie

 

Denis Victor
Mort le 1er juillet 1918 à Etouilly. Son nom est gravé sur le monument aux morts de la commune comme victime civile.

 

Doré Médard
Né le 11 janvier 1841, il décède a Mesnil-en-Thelle le 27 novembre 1918.

 

Grandin Abel
Mort le 24 mars 1916 à Dizy-le-Gros. Selon le Progrès de l’Oise du 2 avril 1915, il aurait été fait prisonnier civil le 3 novembre 1914 et emmené à Salzwedel (Allemagne) sous le n°218. Son nom est gravé sur le monument aux morts de la commune comme victime civile.

 

Lambert Désiré
Son nom est gravé sur le monument aux morts de la commune comme victime civile.

 

Laprun Léon
23 ans, né le 15 mars 1892 à Broussy-le-Petit (Marne), fils de Jules Emile Laprun et de Victoire Elise Maclin, Léon Laprun exerce la profession de couvreur zingueur. Appelé dans l’armée d’active (5e Régiment de Génie) par anticipation et sans délai le 2 septembre 1914, alors que Salency subit l’invasion allemande, il est noté manquant à l’appel et classé insoumis le 12 novembre 1914. Prisonnier civil emmené en captivité, il décède le 25 avril 1915 (on note aussi le 29) à Parchim, dans le Mecklembourg (Allemagne). Il sera rayé des contrôles de l’insoumission le 21 mars 1917. Son nom est gravé sur le monument aux morts de la commune comme victime civile.

 

Lucas Lucien Joseph
42 ans, né le 8 décembre 1872 à Salency, fils de Pierre Antoine Joseph Lucas et de Marie Catherine Adolphine Sézille, Lucien Lucas est cultivateur dans sa commune lorsqu’il incorporé au 5e Régiment de Dragons pour faire son service militaire. Il est soldat du 14 novembre 1893 au 20 octobre 1896 et reçoit un certificat de bonne conduite. Passé dans la réserve le 1er décembre 1899 comme conducteur au 3e Régiment de Génie, ce sapeur-pompier de Salency est rappelé par le décret de mobilisation générale du 1er août 1914. Noté absent puis temporairement « insoumis », Lucien Lucas est demeuré à Salency où il décède 16 octobre 1916 à Salency (on note aussi le 17). Son nom est gravé sur le monument aux morts de la commune comme victime civile.

 

Macquaire Samuel Elie
22 ans, né le 20 août 1896 à Salency, Samuel Elie Macquaire est le fils de Louis Ernest Macquaire et de Lydie Evangeline Lecoeur. Recensé avec la classe 1919, cet étudiant resté en pays envahi est fait prisonnier civil. Déporté, il est noté travailleur civil à la ZAB7 (n° de carte d’identité 2684) à Trélon. Il décède le 3 mai 1918 au lazaret civil de Trélon (Nord). Son nom est gravé sur le monument aux morts de la commune comme victime civile.

 

Morelle Désiré Louis Alphonse
39 ans, né le 29 septembre 1875 à Salency, fils de Louis Alphonse Céleste Morelle et de Marie Claire Rousseaux, Désiré Morelle est exempté de servic e militaire pour « idiotie », selon la décision du conseil de révision. Ouvrier charpentier resté à Salency pendant l’invasion allemande, il est déporté pour l’Allemagne comme prisonnier civil le 12 février 1917. Il décède en 1918 à Guise (Aisne). Son nom est gravé sur le monument aux morts de la commune comme victime civile.

 

Quillet François Médard
Né à Salency le 28 novembre 1854, venant de Noyon, il décède le 15 avril 1918 à Nanteuil-le-Haudouin (AD60 Rp1933).

 

Sézille Arthur Aubin
41 ans, né le 1er mars 1873 à Salency, fils de Jean Jules Edouard Sézille et de Marie Catherine Rosine Laurentine Trousselle, Arthur Sézille est cultivateur lorsqu’il est incorporé pour son service militaire le 25 mai 1895. Il sert dans le 8e Régiment de Hussards comme 2e classe et est envoyé en congé le 25 septembre 1897 avec un certificat de bonne conduite. Il épouse Alice Sueur et réside à Salency. Versé dans la réserve du 2e Régiment de Hussard tenant ses quartiers à Senlis, il est mobilisé le 13 août 1914 au 6e Escadron Territorial du Train à Amiens. Renvoyé dans ses foyers le 20 août suivant, il est fait prisonnier à Salency et emmené en Allemagne le 9 octobre 1914. Selon le Progrès de l’Oise du 2 avril 1915, il aurait été fait prisonnier civil le 3 novembre 1914 et emmené à Salzwedel (Allemagne) sous le n°237. Il décède le 9 juillet 1915 à l’hospice Vuidet de La Capelle (Aisne). Son nom est gravé sur le monument aux morts de la commune comme victime civile.

 

Sézille Jean
69 ans, né à Salency, fait prisonnier civil, il décède au lazaret civil rue François Anseau à Rélon (Nord) le 1er juin 1918 à 3 heures et demi du matin.

 
   

 

Liste des morts civils pour la commune de TRICOT

Bourré Rosalie née Jullien
Née à Tricot le 24 mars 1836, elle est notée réfugiée de Tricot à Marseille-en-Beauvaisis où elle décède le 7 décembre 1918 (AD 60 – Rp1933).

 

Herlin Octave
Son nom est inscrit sur le monument aux morts de la commune.

 

Kerstemont Jules Amédée
49 ans, né à Tricot le 11 juin 1871, fils de Victor Kerstemont et de Marue Cateherine Augustine Hez, manouvrier, ce fils d’étranger fait son service militaire au 72e RI du 14 novembre 1893 au 24 septembre 1895. Réforme n°2 par la commission spéciale de Beauvais le 29 août 1901 pour perte de l’index et du médius gauche (AD60 – Rp837), il est noté réfugié de Godenvillers à Clermont où il décède le 8 novembre 1920 (AD60  - Rp1933).