PASSEL DURANT LA GRANDE GUERRE
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La commune de Passel connaît l'invasion allemande dès le 30 août 1914. Une partie de ses habitants étant demeurée sur place, les hommes en âge de se battre sont faits prisonniers et déportés en Allemagne. Le village devient un lieu de cantonnement des troupes allemandes. Le château du mont Renaud, qui domine le paysage, devient un point stratégique de premier ordre. Son propriétaire, maire de la commune, est déporté à Noyon puis en Allemagne. La commune est libérée le 18 mars 1917 suite au repli allemand "Alberich" mais les habitants ont été déplacés, les "bouches inutiles" vers Noyon, les autres à l'arrière des nouvelles lignes. La commune redevient française pendant une année mais demeure en zone avancée sous contrôle militaire strict. Avec l’offensive allemande sur la Picardie (21 mars 1918) arrêtée au mont-Renaud, Passel se trouve sous le feu des bombardements durant plusieurs mois. Le mont-Renaud devient alors un symbole national de la résistance française où s'illustrent le 57e RI et le 123e RI. Le 10 juin 1918, la commune est de nouveau envahie mais ses habitants ont eu le temps de fuir le 23 mars sur ordre de l'armée française et dans la crainte de vivre une nouvelle occupation. La commune est libérée le 28 août 1918. |
Le mont Renaud, avril 1918 (F. Flameng). |
Liste des morts civils pour la commune de PASSEL |
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Blanchard Léon Edouard |
Le monument aux morts de Passel.
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Bouchain Gustave Narcisse Emile |
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Bouchain Maurice |
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Camus Eugène |
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Henot Adrien |
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Machu Léon |
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Tabuteau Cheri Léon Gatien |
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Pimprez DANS LA GRANDE GUERRE
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Envahi par les Allemands le 31 août 1914, deux jours après que le pont sur l’Oise ait été dynamité, Pimprez est reconquis par les Français du 16e RI le 15 septembre 1914 puis perdu deux jours plus tard pendant les combats conduisant à la course à la mer. Le village, situé en rive droite de l’Oise, fait face à Ribécourt et Bailly demeurés aux mains allemandes. La population civile ne sera pas évacuée par les Allemands, hormis les hommes en âge de se battre qui seront déportés en Allemagne. Ce bouclier humain ne fonctionne pas et les Français bombardent abondamment le village, provoquant de nombreuses victimes civiles. Le clocher de l’église, utilisé comme observatoire par les Allemands, est ainsi la cible de l’artillerie française. Les civils sont évacués par les Allemands en octobre 1916 vers Beaurepaire, près d’Avesnes. Durant les trente mois d’occupation, le village vit sous les ordres du 52e régiment de Landwher et du 15e Régiment d’Infanterie de Réserve. Face à eux, les Français tiennent la ferme du Saussoy et les usines de colle, ainsi que la ferme de la Verrue. Ils ne parviennent cependant pas à reprendre du terrain dans cette vallée de l’Oise très exposée aux tirs d’artillerie. Le village sera repris par les Français lors du repli Alberich, le 18 mars 1917. Trente-cinq maisons sont détruites et quarante sont réparables. Un comité américain participe alors à l’Oeuvre du village reconstitué et remet en état plusieurs maisons où reviennent vivre des habitants. Après un an de calme en raison de l’éloignement du front, l’offensive allemande sur la Picardie impose l’évacuation des civils. Pimprez, tenu par le 124e RI, tombe de nouveau aux mains allemandes lors de l’offensive allemande du 9 juin 1918. Il ne sera reconquis que le 28 août 1918 par le 360e RI. |
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Liste des morts civils pour la commune de Pimprez |
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Boucher Emile |
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Beaumont Adolphe |
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Beaumont Octave 17 ans, ouvrier né à Pimprez où il est domicilié, décédé au camp des prisonniers de Niedrzwehren, le 21 février 1915 à trois heures du matin. Son nom est inscrit comme victime civile sur le monument aux morts de la commune. |
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Bernard Jules Alphonse |
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Boulanger Louis |
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Denis Arthur |
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Duwelz Florian (Duwez) |
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Durieux Arthur Son nom est inscrit comme victime civile sur le monument aux morts de la commune. |
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Fontaine Pierre Joseph |
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François Alfred |
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Gachelin Thérèse |
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Goulet Gustave |
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Goulet Marie |
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Gallon Désiré |
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Veuve Lefèvre Stephen |
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Lefèvre Onézime Son nom est inscrit comme victime civile sur le monument aux morts de la commune. |
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Lefèvre Jean-Baptiste |
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Leroy Elie |
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Leroy Mélanie |
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Mélique Ernest |
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Poiret Auguste |
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Rouxel Arthémise |
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PorquÉricourt DURANT LA GRANDE GUERRE
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La commune de Porquéricourt connaît l'invasion allemande dès le 30 août 1914. Une partie de ses habitants étant demeurée sur place, les hommes en âge de se battre sont faits prisonniers et déportés en Allemagne. Le village devient un lieu de cantonnement des troupes allemandes. La commune est libérée le 18 mars 1917 suite au repli allemand "Alberich" mais les habitants ont été déplacés, les "bouches inutiles" vers Noyon, les autres à l'arrière des nouvelles lignes. |
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La commune redevient française pendant une année mais demeure en zone avancée sous contrôle militaire strict. Avec l’offensive allemande sur la Picardie (21 mars 1918) arrêtée au mont-Renaud, Porquéricourt se trouve sous le feu des bombardements durant plusieurs mois. Le 10 juin 1918, la commune est de nouveau envahie mais ses habitants ont eu le temps de fuir le 23 mars sur ordre de l'armée française et dans la crainte de vivre une nouvelle occupation. La commune est libérée le 18 août 1918. |
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Liste des morts civils pour la commune de PorquÉricourt |
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Corbeau Elise |
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Dumez Timothée |
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Luce Joseph |
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Thibaut Désiré |
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Thibaut Désirée née Delavière |
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Trouillet Lucien |
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Pont-l'evêque DANS LA GRANDE GUERRE
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La commune de Pont-l’Evêque connaît l'invasion allemande dès le 30 août 1914. Une partie de ses habitants étant demeurée sur place, les hommes en âge de se battre sont faits prisonniers et déportés en Allemagne. Le village devient un lieu de cantonnement des troupes allemandes. La commune est libérée le 18 mars 1917 suite au repli allemand "Alberich" mais les habitants ont été déplacés, les "bouches inutiles" vers Noyon, les autres à l'arrière des nouvelles lignes. Pratiquant la politique de la terre brûlée, les Allemands détruisent une partie du village. La commune redevient française pendant une année mais demeure en zone avancée sous contrôle militaire strict. Avec l’offensive allemande sur la Picardie (21 mars 1918) arrêtée au mont-Renaud, Pont-l’Evêque se trouve sous le feu des bombardements durant plusieurs mois. Le 10 juin 1918, la commune est de nouveau envahie mais ses habitants ont eu le temps de fuir le 23 mars sur ordre de l'armée française et dans la crainte de vivre une nouvelle occupation. La commune est libérée le 25 août 1918. |
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Liste des morts civils pour la commune de Pont-l'evêque |
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Bouche Eugénie |
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Cocqueret Edmond Alphonse |
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Lefort Zilda |
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Olive Eugène |
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Parent Jules |
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Ranson Coralie Aline |
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Taboulet Louis |
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quesmy DANS LA GRANDE GUERRE
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La commune de Quesmy connaît l'invasion allemande dès le 30 août 1914. Une partie de ses habitants étant demeurée sur place, les hommes en âge de se battre sont faits prisonniers et déportés en Allemagne. La commune est libérée le 18 mars 1917 suite au repli allemand "Alberich" mais les habitants ont été déplacés, les "bouches inutiles" vers Noyon, les autres à l'arrière des nouvelles lignes. La commune redevient française pendant une année mais demeure en zone avancée sous contrôle militaire strict. Le 24 mars 1918, trois jours après l'offensive allemande au départ de Saint-Quentin, la commune est de nouveau envahie mais ses habitants ont eu le temps de fuir sur ordre de l'armée française et dans la crainte de vivre une nouvelle occupation. La commune est libérée le 28 août 1918. |
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Liste des morts civils pour la commune de quesmy |
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Moy Yves |
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