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Sempigny PENDANT LA GRANDE GUERRE

Sempigny connaît l'invasion allemande le 30 août 1914 puis une longue occupation de trente mois. Dès les premiers jours, les hommes en âge de prendre les armes sont arrêtés et déportés en Allemagne dans des camps.
Les habitants de la commune sont évacués lors de l'opération Alberich soit pour être réunis à Noyon, soit pour être déportés vers le Nord de la France et la Belgique. Les Allemands pratiquent alors la politique de la terre brûlée et détruisent les maisons pour les rendre inhabitables.
 Le pont en 1917.

La commune redevient française du 28 mars 1917 au 25 mars 1918, le Noyonnais subissant une nouvelle offensive particulièrement destructrice. La population ayant reçu l'ordre d'évacuation a quitté la commune dès le 23 mars.

 La mairie en 1918.

Sempigny ne sera libéré que le 25 août 1918 après une reconquête difficile par les Français. La commune reçoit la Croix de Guerre en 1921.

Liste des morts civils pour la commune de Sempigny

Baudry Achille
43 ans, victime civile, mort en captivité à Soltau (province d’Hanovre) le 17 décembre 19..

 

Décarnelle Gaston
18 ans, prisonnier civil, mort pour la France en captivité à Havelange (Belgique) le 21 novembre 1918.

 

Démarez Marie Adèle Emilie
Née à Cuise-la-Motte le 7 avril 1846, notée venant de Sempigny, elle décède le 21 mars 1915 à Noyon (AD60 Rp1933).

 

Hénet Marcel
20 ans, victime civile, mort pour la France des suites de captivité le 10 octobre 1921.

 
   

 

 

Savignies DURANT LA GRANDE GUERRE

La commune de Savignies connaît une incursion allemande le 16 septembre 1914 lorsqu’elle est traversée par un commando allemand en automobile chargé de faire sauter le viaduc ferroviaire d’Oissel. Le beau-frère du propriétaire de la ferme du Moulin est tué lors de cette incursion.

La commune devient ensuite un lieu de cantonnement et d’exercice pour les troupes françaises jusqu’à la fin de la guerre.

 La mairie de Savignies.

Liste des morts civils pour la commune de Savignies

Bertin Constantin
Propriétaire de la ferme du Moulin, tué de deux balles le 16 septembre 1914 par des soldats français lors du raid allemand de Tilling.

 
   

 

Rantigny dans la grande guerre

La commune de Rantigny, industrielle, recense 1381 habitants en 1911. La commune subit l’invasion allemande le 2 septembre 1914 puis une courte occupation jusqu’au lenedmain. Durant cette incursion, les Allemands prennent des civils en otage afin de les utiliser comme bouclier humain et incendie l’usine de chaussures Legrand. Libérée, la commune devient un lieu de cantonnement es troupes françaises jusqu’en 1918.

 La manufacture Legrand incendiée.

Liste des morts civils pour la commune de Rantigny

Gélée Victor Remus

47 ans. Fils de Joseph Edouard Gelée et d’Antoinette Mélanie Piétrequin, il est né le 17 février 1868 à Agnetz. Bûcheron domicilié à Liancourt, il est ajourné pour faiblesse en 1889 puis déclaré bon pour le service militaire en 1890. Il est incorporé le 15 novembre de la même année au 8e Bataillon de Chasseurs à Pied er reçoit un certificat de bonne conduite à la fin de son temps, puis rentre dans ses foyers le 19 septembre 1892. De passage à Creil le 2 septembre 1914, il est noté « fusillé par les Allemands lors de l’incursion ennemie » Allemands (AD60 RP805). Le tome 1 des Rapports et procès-verbaux d’enquête de la commission instituée en vue de constater les actes commis par l’ennemi en violation du droit des gens (1915) indique que des soldats allemands présents place Carnot font feu sur lui et le tue tandis, de l’autre côté de l’Oise, il tente de se sauver. Son acte de décès est dressé le 16 septembre 1914. La mention Mort pour la France lui est attribuée le 2 novembre 1915. Son nom figure sur les monuments aux morts de Rantigny et de Liancourt.

 

Marthe Petit
Originaire d’Hamégicourt, rapatriée en 1917, venue à Rantigny rejoindre son vieux père, elle est blessée par une bombe d’avion près de son père qui, lui aussi, fut blessé. Conduite à Clermont, elle décède des suites de ses blessures en juillet 1918.

 

 

Liste des morts civils pour la commune de Rotangy

Lebesgue M.
Tué dans un bombardement de sa maison dans la nuit du 2 au 3 juin 1918.

 
   

 

quesmy DANS LA GRANDE GUERRE

 

La commune de Quesmy connaît l'invasion allemande dès le 30 août 1914. Une partie de ses habitants étant demeurée sur place, les hommes en âge de se battre sont faits prisonniers et déportés en Allemagne.

La commune est libérée le 18 mars 1917 suite au repli allemand "Alberich" mais les habitants ont été déplacés, les "bouches inutiles" vers Noyon, les autres à l'arrière des nouvelles lignes.

La commune redevient française pendant une année mais demeure en zone avancée sous contrôle militaire strict.

Le 24 mars 1918, trois jours après l'offensive allemande au départ de Saint-Quentin, la commune est de nouveau envahie mais ses habitants ont eu le temps de fuir sur ordre de l'armée française et dans la crainte de vivre une nouvelle occupation.

La commune est libérée le 28 août 1918.

 

Liste des morts civils pour la commune de quesmy

Moy Yves
Né en 1866 à Pleuc (Côtes du Nord), cet ouvrier agricole chez Capaumont est marié à la journalière Marthe Prévost, née en 1875 à Quesmy. Il est le père d'Yvonne, née en 1897, et réside rue de l'Eglise. Il est mort le 28 juillet 1918.