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Cires-les-Mello DURANT LA GRANDE GUERRE

La commune de Cires-les-Mello ne connaît pas l’invasion allemande même si des Uhlans ont pu passer sur son territoire les 1er et 2 septembre 1914.
Située à l’arrière du front, la commune, lieu de passage et de cantonnement des troupes françaises, est épargnée des bombardements ennemis hormis dans la nuit du 20 au 21 juillet 1918, date à laquelle un avion bombardier allemand détruit plusieurs immeubles de la commune et tue quatre civils.

 

Liste des morts civils pour la commune de Cires-les-Mello

Beauger Lucie, née Fournier
58 ans, boulangère, femme de Victor Beauger, boulanger mobilisé, elle décède étouffée sous les décombres de son immeuble effondré à la suite du bombardement aérien de la nuit du 20 au 21 juillet 1918. Sa bonne, Lucienne Petit, et le garçon boulanger, Jules Agnan, survivront à l’effondrement. Ses deux filles, Lucienne et Renée âgées de 13 et 14 ans, s’étaient réfugiées comme chaque soir dans la cave du château du baron Sellières (AD60  Rp1920). Son nom est inscrit sur le monument aux morts de la commune.

    

Moulin Xavier
60 ans. Marchand de journaux, il fut  « blessé à mort » dans son lit au moment du bombardement aérien de la nuit du 20 au 21 juillet 1918 (AD60 RP1920). Son nom est inscrit sur le monument aux morts de la commune.

Moulin, née Daversin

60ans. Femme de Xavier Moulin, débitante, elle décède pendant le bombardement de la nuit du 20 au 21 juillet 1918, écrasée au moment où elle se levait pour fuir (AD60 Rp1920). Son nom est inscrit sur le monument aux morts de la commune.

Muls Isidore

62 ans, originaire de Creil, ce maçon chef de chantier chez M. Godo, rejoint Cires-les-Mello durant l’été 1918 pour échapper aux bombardements sur la ville. C’est là qu’il trouve la mort, dans les décombres d’un des six vieux immeubles effondrés à la suite du bombardement aérien de la rue principale dans la nuit du 20 au 21 juillet 1918 (Ad60 Rp1920). Son nom est inscrit sur le monument aux morts de la commune.

 

COMPIEGNE DANS LA GRANDE GUERRE

Ville de garnison, Compiègne voit partir ses régiments vers les frontières puis affluer les hommes rappelés sous les drapeaux par la mobilisation générale. Le maire, Robert Fournier-Sarlovèze, capitaine de réserve, rejoindra son régiment et laissera son adjoint le remplacer.
Le 1er septembre 1914, le génie français fait sauter le pont sur l'Oise afin de ralentir la progression allemande tandis qu'une partie de la population quitte la ville par trains, voitures et par péniches.
Envahie le 2 septembre 1914, Compiègne connaît l'occupation allemande jusqu'au 12 septembre suivant, date à laquelle les Allemands en repli depuis la bataille de la Marne franchissent l'Aisne pour se fixer quelques jours plus tard sur les hauteurs de Tracy-le-Mont.
Les casernements de la ville sont organisés en hôpitaux militaires de même que le palais, les écoles et des villas.
Compiiègne connaît plusieurs bombardements par l'aviation allemande puis par une pièce d'artillerie de longue portée, le Long Max, dont les obus atteindront le palais.

 

Avec le repli allemand de mars 1917 au-delà du département de l'Oise, Compiègne se trouve éloignée du front. Le Grand Quartier Général (GQG) français du général Nivelle quitte Beauvais pour Compiègne où il s'installe notamment dans le palais. C'est en gare de Compiègne, dans le wagon présidentiel, qu'est décidé l'offensive sur le Chemin de Dames, dont l'échec entraîne le limogeage du général Nivelle remplacé par le général Pétain.

 

L'offensive allemande du 21 mars 1918 dans l'Aisne provoque une percée à la jonction des secteurs anglais et français. Face à cette avancée foudroyante, une conférence se tient le 23 mars en gare de Compiègne pour contrer la désorganisation alliée par la création d'un commandement unique. Ce dernier sera réalisé partiellement le 24 mars à Doullens (Somme) puis le 3 avril à Beauvais (Oise). Le général Foch est désigné par les dirigeants alliés comme le chef suprême des armées sur le front occidental.
Le GQG de Pétain quitte Compiègne peu avant l'offensive allemande sur le Matz, le 9 juin, repoussée deux jours plus tard entre Thourotte et Méry grâce à l'intervention des chars de Mangin.
Vide de ses habitants évacués, Compiègne subit des bombardements quotidiens provoquant d'importantes destructions. Le 2 septembre 1918, tandis que le département de l'Oise est totalement libéré après l'offensive générale lancée le 10 juillet, Compiègne subit son dernirer bombardement.

 

Compiègne se voit placée sous les feux des projecteurs avec la signature, le 11 novembre à 5h12, de l'armistice avec l'Allemagne dans l'épaisse forêt domaniale. Entré en vigueur le même jour à 11 heures, il symbolise pour bon nombre de Français la fin de la Première Guerre mondiale et consacre le Maréchal Foch comme le vainqueur des Allemands.

 

LISTE des morts civils pour la commune de Compiegne

Gosse Mireille
Née à Compiègne en octobre 1917, elle est notée réfugiée à Verberie le 4 juillet 1918 (AD60 – Rp1933).

 

Jacquet Camille Eugène
46 ans. Né le 23 septembre 1869 à Compiègne, Eugène Jacquet est le fils de Camille Léon Jacquet, négociant en vins, et de Lucie Marie Lecala. Grossiste en vin à Lille, il parle couramment anglais après avoir séjourné en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis. Secrétaire général de la Fédération du Nord de la Ligue des Droits de l’Homme, socialiste, franc-maçon et pacifiste, il organise sous l’occupation allemande une filière d’évasion pour exfiltrer vers la Hollande via la Belgique des soldats français et britanniques. Trahi par le dénommé Richard, il est arrêté avec 200 autres suspects par l’occupant. Jugé par le Tribunal militaire de Lille le 21 septembre 1915 est condamné à mort avec trois de ses compatriotes (Sylvère Verhulst, Geroges Maertens et Ernest Deconinck) et fusillé le lendemain. Le démantèlement du Comité Jacquet signe la fin des réseaux d’évasion dans le Nord de la France.

Le 15 janvier 1916, le général Joffre, commandant en chef de l’armée française, le citera à l’Ordre de l’armée : « Jacquet Camille-Eugène, commerçant à Lille, condamné à la peine capitale par les Allemands et exécuté ) la citadelle de Lille le 22 septembre 1915, pour avoir : entretenu, caché, donné aide et assistance à des militaires français et anglais et avoir favorisé leur évasion ; est mort en héros, les mains libres, sans bandeau, en criant : « Vive la France ! Vive la République ! ». Une rue de Compiègne porte son nom.

 
Extrait de Nos rues ont une histoire, de Jacques Mermet, 1951.
"Né à Compiègne en 1869, Camille Eugène Jacquet, après avoir fait de bonnes études au collège de sa ville natale, avait embrassé la carrière commerciale. Il fit un séjour de plusieurs années aux Etats-Unis puis revint en France et se fixa à Lille. Ardent républicain comme l'avait été son père, il fut vice-président de la Fédération du Nord de la Ligue des Droits de l'Homme....
Vint la guerre de 1914. Le 13 octobre, Lille se rendait. Environ 1.500 des soldats français qui avaient, défendu la ville évitèrent la captivité en se réfugiant chez les habitants. Jacquet se mit à la tête d'un comité de secours aux soldats cachés dans Lille. Non seulement ce comité venait en aide à ces soldats, mais facilitait leur évasion.
Le 7 juillet 1915, les Allemands arrêtaient un convoi de cinq évadés parmi lesquels un certain Louis Richard qui s'était réfugié à Lille après les bombardements et avait été secouru par le comité Jacquet.
Aussitôt après son arrestation, Richard avoua l'existence du comité. II déclara que l'on envoyait les évadés en France par la Hollande, généralement avec des documents d'ordre militaire cachés dans des cannes creuses. Il révéla les noms des membres du comité et aida les policiers allemands à les rechercher. Deux jours après, Silvère Verhulst, qui servait de guide aux fugitifs, était arrêté à Anvers, avec trois hommes dont il avait favorisé la fuite. Le lendemain, 10 juillet. Jacquet et sa fille aînée, Gene­viève, étaient arrêtés, ainsi que plusieurs patriotes, entre autres Georges Maertens et le docteur Bardou. Le 11 juillet, les Allemands arrêtaient Ernest Deconinck, qui centralisait les renseignements militaires et était un des meilleurs organisateurs des services d'évasion. Une perquisition opérée au domicile de ce dernier fit découvrir trois documents cachés dans la bourre d'un fauteuil.

Il s'agissait d'un carnet sur lequel Jacquet inscrivait des dépenses faites pour faciliter les évasions, d'un cahier de notes de Mlle Jacquet et du journal d'un aviateur anglais qui, obligé d'atterrir à Wattignies, avait pu se réfugier à Lille d'où Jacquet et sa fille l'avaient fait sortir te 28 mars 1915.
Cet aviateur était retourné à son poste de combat et était revenu plusieurs fois planer au-dessus de Lille. Le 22 avril, il avait fait tomber sur la ville, enfermée dans une cassette entourée d'un ruban tricolore, une lettre ironique à l'adresse du gouverneur allemand de Lille, Von Heinrich.
Cette raillerie excita la fureur de Von Heinrich qui résolut de s'en venger sur les patriotes lillois. Ceux-ci qui avaient été conduits à Anvers après leur arrestation, furent ramenés à Lille le 9 août 1915. Ils comparurent devant un conseil de guerre, les 16 et 17 septembre.
Lorsqu'on lui demanda s'il avait quelque chose à ajouter pour sa défense, Jacquet dit simplement : « J'ai agi selon la loi de ma conscience, dans la plénitude de mes droits et de mes devoirs de citoyen français. Je ne regrette rien de ce que j'ai fait et je ne crains pas la mort. Je ne demande qu'une grâce : que la vie de mes compagnons sort épargnée ».
Jacquet, Maertens, Deconinck et Verhulst furent condamnés à mort. Le matin du 22 septembre, ils étaient conduits dans un fossé de la citadelle et fusillés. Refusant de se laisser bander les yeux, ils firent face au peloton d'exécution et moururent en criant : « Vive la France »."

Mayet
Buffetier de la gare, tué par un éclat de bombes à la sortie de sa cave le 22 mars 1918.

 

Pamart Pierre
18 ans, garçon épicier, tué en gare de Compiègne lors du bombardement aérien du 11 septembre 1915 à 9h20 tandis qu’il s’occupait de travaux de ravitaillement. Ses obsèques auront lieu le 14 septembre 1915 en l’église de Margny-les-Compiègne (voir Margny-les-Compiègne). Les trois torpilles lancées par des Tauben tuent aussi deux officiers et neuf soldats.

 

Walbrecq Emilie
Née le 24 septembre 1890 à Thuin (Belgique), elle est notée réfugié de Thuin à Compiègne où elle décède le 24 août 1914 (AD60 – Rp1933).

 

Wallet Aurore Céleste
55 ans, elle est notée réfugiée d’Orvillers (Somme) à Compiègne où elle décède le 14 juin 1915 (AD60 – Rp1933).

 

Wargny Paul Amédée
Né le 28 novembre 1881 à Valenciennes (Nord), il est noté réfugié de Saint-Quentin à Compiègne où il décède le 14 octobre 1917 (AD60 – Rp1933).

 

Williams Georges Frédéric
Né à Compiègne le 18 avril 1865, réfugié de Compiègne mort le 10 mars 1917 à Chambly (AD60 - Rp1933).

 

 

Creil dans la GRande GUERRE

Dès la mobilisation générale, la ville de Creil change d’apparence : les hommes rejoignent leur régiment tandis que les bâtiments civils, les écoles et les usines sont reconvertis en hôpitaux militaires. Le 30 août 1914, les troupes du Kaiser envahissent le département de l’Oise par le nord–est. Les civils fuient et les Alliés sont en retraite. Les derniers tirailleurs et soldats du 282e RI quittent Creil le 1er septembre. Face à la rapide progression allemande de part et d’autre de l’Oise, les troupes françaises du génie, restées en arrière, font sauter à la dynamite le pont de Creil le 2 septembre 1914 vers 13h30.

En coupant cette jonction, les Français compromettent le mouvement de conversion des troupes allemandes vers le sud-est du département. Malgré le repli français, dès leur arrivée, à 15h00, les troupes allemandes décident de mener des actions de représailles contre la ville en incendiant 50 immeubles rue Gambetta et sur son prolongement sur l’Ile, rue de la République.  Un immeuble sera aussi la proie des flammes quai d’Aramont. Les Allemands occuperont toute la ville dans la soirée.
Ils réquisitionnent alors deux cents civils pour creuser des tranchées derrière le cimetière, en bordure du plateau,  percent des meurtrières dans le mur de clôture du parc Rouher et abattent des arbres  pour soutenir leurs défenses.
Le 6 septembre, la contre-offensive alliée sur la Marne commence à produire ses effets et les troupes allemandes quittent Creil pour se replier vers le nord-est du département. La ville est définitivement libérée mais doit soigner les séquelles de cette occupation violente.

Au pont de barques construit provisoirement, succèdera un pont de bois puis un nouveau pont. Plaque tournante ferroviaire, ville d’hôpitaux militaires, Creil retrouve sa vocation industrielle au début de 1915 lorsque ses soldats, ouvriers spécialisés dans le civil, sont renvoyés dans leurs foyers pour travailler dans les usines reconverties pour la défense nationale. Mais en 1918, tandis que la bataille fait rage dans le nord et à l’est du département, la ville subit plusieurs bombardements aériens de ses structures industrielles (nuits du 4 au 5 juillet, du 21 au 22 juillet) occasionnant des destructions et la mort de militaires et de civils.

LISTE DES MORTS CIVILS DE CREIL

Alexandre Auguste
Fils d’André Alexandre et de Louis Desaimp, il est né 15 février 1857 à Nogent-sur-Oise.  Il était domicilié au 4, rue Gambetta à Nogent. Selon le rapport de l’audition d’Ernest Georges, adjoint au maire de Creil, on le trouve mort à Creil le 3 septembre 1914, au carrefour de la rue Gambetta et de la rue Carnot. Louis Fortin dira dans son audition : « Le 3 septembre au matin, j’ai vu, rue Gambetta, à une cinquantaine de mètres de la limite des territoires de Creil et de Nogent et en ace de la rue Carnot, le cadavre de M. Alexandre, étendu à terre ; il avait le crâne défoncé. La blessure avait certainement été produite par des coups de hache ou par des coups de crosse ». Le rapport départemental mentionne à Creil « 5 tués : Alexandre ayant 57 ans qui avait mis les Allemands en joue avec sa pipe ». Son nom ne figure sur aucun monument aux morts.

 

Brêche Auguste Hippolyte
44 ans. Fils de Jules Hippolyte Brêche et d’Arthémise Eugènie Michel, il est né à Paris (Xe) le 29 janvier 1871, il est noté cultivateur puis débitant de boissons. Recensé à Compiègne, il est dispensé de service militaire et passé dans les services auxiliaires pour cause de varices (AD60 RP831). Marié à Emma Vromman, il est domicilié au 86, quai d’Aramont à Creil. Son fils Marcel est mobilisé en 1914. Marchand de vins, il est noté tué le 2 septembre 1914 (on note parfois le 3). Le tome 1 des Rapports et procès-verbaux d’enquête de la commission instituée en vue de constater les actes commis par l’ennemi en violation du droit des gens (1915) relatent les circonstances de son décès : « Les Allemands entrent chez le sieur Brêche, débitant de boissons. Trouvant sans doute qu’il ne les sert pas assez vite, ils l’entraînent dans la cour de la dame Egasse, sa voisine, où un officier, qui l’accuse d’avoir tiré sur des soldats, ordonne, malgré ses dénégations, qu’il soit fusillé sur le champ. Mme Egasse essaye de faire fléchir les bourreaux, mais elle reçoit l’ordre brutal de se retirer. De la chambre où elle s’est rendue, elle entend les détonations et elle vit par la fenêtre le corps de Brêche étendu sur le sol. Quand elle est descendue, elle ne peut s’empêcher d’exprimer le chagrin qu’elle ressent. L’officier lui dit alors : « un homme mort, nous n’y faisons pas attention, on en voit tant ! d’ailleurs, partout où l’on tire sur nous, nous tuons et nous brûlons. » Ce résumé sera établi à partir des auditions d’Emma Vromman et de Mme Egasse du 21 novembre 1914. L’acte de décès d’Auguste Brêche indique qu’il a été tué quai d’Aramont, à Creil. Son nom figure sur le monument aux morts de Creil.

 

Couture Alice-Mathilde, née Mesny
46 ans, née à Longjumeau, concierge de l’Ecole Somasco (créée par l’industriel Charles Somasco), elle est l’épouse de Vincent Couture et la mère de deux fils mobilisés durant la Grande Guerre, Rémond (né en 1893, AD60 RP105) et Robert (né en 1896, AD60 RP1043). Elle est notée demeurant au 6, rue de l’Ecole Somasco. Elle décède victime d’un bombardement par avion sur Creil dans la nuit du 21 au 22 juillet 1918 (AD60  RP1920), écrasée dans la cave de la maison où elle s’était réfugiée avec son mari, sous le poids des décombres.
Ses obsèques ont eu lieu à l’église Saint-Médard de Creil le 1er août. Le Journal de Senlis du 4 août 1918 rapporte le discours de l’adjoint au maire de Creil, Ernest Georges : « C’est dans des moments terribles où le devoir de ma fonction me désigne pour remplir des actes bien pénibles, et, c’est avec une grande émotion qu’il m’échoit d’apporter à cette infortunée famille les condoléances sincères de la Municipalité et du conseil municipal tout entier, de M. le Sous Préfet et de M. Decroze, député, qui ont tenu à visiter l’emplacement où a été frappée cette malheureuse victime des avions ennemis, assassins des vieillards, des femmes et des enfants ; voilà leur fait d’armes. Il n’y a aucun doute, c’est pour se venger des échecs que leur font subir sur le front, nos admirables soldats qui, en ce moment nous conduisent à la victoire prochaine et nous font entrevoir la libération du territoire. Ayons confiance, comme avait confiance cette vaillante mère qui a su élever des fils dignes d’elle, et dont l’étoile du courage et de l’héroïsme brille sur leurs poitrines ; elle savait que ses fils la vengeraient. Aussi, je suis persuadé être l’interprète de la population creilloise tout entière en apportant en son nom et au mien, les sincères condoléances à cette honorable famille éplorée, et au chef de famille nos meilleurs vœux d’une prompte convalescence ». Son nom figure sur le monument aux morts de Creil.

 

Desjardins Laure
19 ans, réfugiée à Creil, demeurant au 74 faubourg de Senlis, morte le 18 octobre 1918 vers 21 heures de l’émotion provoquée par deux explosions de grenades lancées par deux militaires français rue Plessis-Pommeraye.

 

Gélée Victor Remus
47 ans. Fils de Joseph Edouard Gelée et d’Antoinette Mélanie Piétrequin, il est né le 17 février 1868 à Agnetz. Bûcheron domicilié à Liancourt, il est ajourné pour faiblesse en 1889 puis déclaré bon pour le service militaire en 1890. Il est incorporé le 15 novembre de la même année au 8e Bataillon de Chasseurs à Pied et reçoit un certificat de bonne conduite à la fin de son temps, puis rentre dans ses foyers le 19 septembre 1892. De passage à Creil le 2 septembre 1914, il est noté « fusillé par les Allemands lors de l’incursion ennemie » Allemands (AD60 RP805). Le tome 1 des Rapports et procès-verbaux d’enquête de la commission instituée en vue de constater les actes commis par l’ennemi en violation du droit des gens (1915) indique que des soldats allemands présents place Carnot font feu sur lui et le tue tandis, de l’autre côté de l’Oise, il tente de se sauver. Son acte de décès est dressé le 16 septembre 1914.  La mention Mort pour la France lui est attribuée le 2 novembre 1915. Son nom figure sur les monuments aux morts de Rantigny et de Liancourt.

 

Lérin Jeanne née Crayssac
Selon le Courrier de l’Oise du 7 juillet 1918 : « Femme de M. Lérin, ancien chef de bureau de préfecture, receveur buraliste des contributions indirectes, conseiller municipal de Creil, vient de succomber à Luzarches, des suites d’une maladie occasionnée par le bombardement. »

 

Muls Isidore
62 ans, originaire de Creil, ce maçon chef de chantier chez M. Godo, rejoint Cires-les-Mello durant l’été 1918 pour échapper aux bombardements sur la ville. C’est là qu’il trouve la mort, dans les décombres d’un des six vieux immeubles effondrés à la suite du bombardement aérien de la rue principale dans la nuit du 20 au 21 juillet 1918 (AD60 RP1920). Ses obsèques ont lieu à l’église Saint-Médard de Creil.

 

Odemer Frédéric Louis
43 ans. Fils de Frédéric Odemer et de Léa Rieulette (on note aussi Alphonsine) Aberhauser, il est né le 28 avril 1872 à Saint-Leu-d’Esserent. Il est aussi noté sous le nom « Odmer », ce plombier de profession devenu manouvrier demeure successivement à Montataire en 1892, Liancourt  en 1909 puis Cauffry (hameau de Soutraine) en 1913. Il est exempté du service militaire et versé dans les services auxiliaires en raison d’une cicatrice adhérente à la jambe droite à la suite d’une fracture (AD60 RP839). Le tome 1 des Rapports et procès-verbaux d’enquête de la commission instituée en vue de constater les actes commis par l’ennemi en violation du droit des gens (1915) relate les circonstances de son décès d’après l’audition d’Ernest George, adjoint au maire: « Un jeune homme, nommé Odmer, chargé d’un sac de riz, avait été amené de Liancourt jusqu’à Creil. En arrivant sur la place de l’église, exténué par la fatigue et par les mauvais traitements qu’il a endurés, il se débarrasse de son fardeau et tente de se sauver. Deux soldats l’ajustent et l’abattent. » Le rapport indique également : « Un nommé Leboeuf, qui avait été son compagnon de captivité, est mort à Creil, au bout de quelques jours, à la suite d’une blessure reçue en route ».  Il s’agit de Victor Eugène Leboeuf, né le 30 juillet 1873 à Laigneville. Soldat au 2e Escadron Territorial du Train des Equipages Militaires, il décède au 7, place Carnot le 11 septembre 1914 « des suites de blessures reçues à l’ennemi ». Son nom figure sur le monument aux morts de Cauffry, sur la plaque commémorative de l’église et sur le tableau commémoratif de la mairie.

 

Parent Amédée Guilin Joseph
49 ans. Fils de Jules et d’Artémise Magnier, il est né le 12 octobre 1866 à Barbery (Oise). Charretier de profession, il fait son service militaire de 1887 à 1890 en qualité de trompette (à partir de 1888). Noté rentier, son fils Armand (classe 1912) est mobilisé dans la marine en 1914. Amédée Parent est abattu le 3 septembre 1914 rue Victor-Hugo par le tir d’un uhlan tandis qu’il se sauve à leur vue. Son acte de décès mentionne comme lieu de décès « rue du Grand Ferré ». Une autre version indique qu’il a été tué dans la rue le 2 septembre 1914 à une distance de « sept à huit pas : le malheureux est tombé raide atteint en pleine poitrine. Quatre ou cinq Uhlans se sont précipités alors sur lui et l’ont fouillé » (Commission d’enquête de 1915). Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Creil (Demilly et al, Les morts du Monuments de la Paix – Creil 14-18, 2018).

 

Pastran Hippolyte
64 ans. Fils de Hubert Pastran et de Françoise Jot, il est né le 16 juillet 1848 à Creil. Domicilié à Creil, veuf d’Alice Pavie, ses fils Charles (classe 1904) et Elie (classe 1917) seront mobilisés pendant la Grande Guerre. Bien qu’absent des publications évoquant les morts creillois lors du passage des Allemands en 1914, Hippolyte Pastran est recensé sur le registre des décès 1914-1922 de Creil comme étant décédé le 25 septembre 1914 à l’hôpital de Clermont n°2, rue des Finets (AD 403 Clermont et 224 Creil). Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Creil (Demilly Nathalie et al, Les morts du Monuments de la Paix – Creil 14-18, 2018).

 

Zenzinoff Madeleine
24 ans. Née en 1894, institutrice à l’école communale de Creil, bonne musicienne, tuée lors d’un bombardement de Paris qui crève la voûte et détruit le deuxième pilier de la façade latérale gauche de l’église Saint-Gervais le vendredi saint, 29 mars 1918. Cet obus de 210 tiré par un canon long allemand (le Pariser Kanone) tue 91 personnes et en blesse 68 autres. Un monument élevé dans l’église Saint-Gervais, à Paris, rappelle cette tragédie.

 

 

Crapeaumesnil DANS LA GRANDE GUERRE

La commune de Crapeaumesnil connaît l'invasion allemande dès le 30 août 1914. Une partie de ses habitants étant demeurée sur place, les hommes en âge de se battre sont faits prisonniers et déportés en Allemagne. Le village est au cœur des combats durant la course à la mer et se trouve en première ligne lorsque les positions se figent.

Il est alors continuellement pris sous le feu des bombardements. Jusqu’au 18 mars 1917, date à laquelle il est libéré suite au repli allemand "Alberich".

La commune redevient française pendant une année mais demeure en zone avancée sous contrôle militaire strict.

La commune est de nouveau envahie en juin 1918 mais ses habitants revenus dans les ruines ont eu le temps de fuir sur ordre d'évacuation de l'armée française et dans la crainte de vivre une nouvelle occupation.

La commune est libérée le 23 août 1918 mais n’est plus que ruines à la suite des bombardements.

 

Liste des morts civils pour la commune de Crapeaumesnil

Hochart Germaine

 

Soyer Eugène

 

 

 

LASSIGNY DANS LA GRANDE GUERRE

La commune de Lassigny compte 902 habitants selon le recensement de 1911. Elle connaît l’invasion allemande le 31 août 1914. Le 2 septembre suivant, l'état-major du général von Kluck s'installe dans le château appartenant à Albert Fabre, conseiller général. L’occupation de la ville dure jusqu’au 18 mars 1917 et se marque par sa destruction quasi-totale en raison des combats qui s’y sont déroulés notamment entre le 20 et le 25 octobre 1914 lors de la course à la mer puis de la fixation du front.
Situé en première ligne allemande face au Plessis-de-Roye demeuré français, Lassigny se situe dans la zone de combat et de bombardement faisant de nombreuses victimes dans la population civile demeurée sur place. Si les hommes en âge de se battre sont déportés en Allemagne dès septembre 1914, les autres civils ne sont évacués vers l’arrière que quelques mois plus tard.

La commune est libérée le 18 mars 1917 suite au repli allemand « Alberich ».

Lors de leur offensive du 21 mars 1918, les Allemands parviennent à reconquérir le Plémont et Lassigny. Le 30 mars, le RICM parvient à repousser les Allemands hors de Plessis-de-Roye mais ces derniers se retranchent dans les ruines de Lassigny et les tranchées de la guerre de position.

Le 9 juin suivant, une offensive massive allemande parvient à dépasser Lassigny et sera contenu sur le Matz deux jours plus tard.

Lassigny est libéré le 20 août 1918 lors de l’offensive général lancée par le Maréchal Foch.

En 1921, la commune ne compte plus que 785 habitants.



 Combats autour de Lassigny en 1914

L'église en ruines en 1918.

Liste des morts civils pour la commune de LASSIGNY

Bayart Charles Désiré
Décédé le 20 septembre 1914.
 

Bayart Marie Célestine Alphonsine, née Boucaut
Décédée le 21 septembre 1914. Son nom est inscrit au monument aux morts de la commune.

 

Cléret Marcel Louis Achille
5 ans. Né le 6 août 1909 à Janville, fils de Louis Eugène Cléret et de Marie Augustine Cleuet domicilié à La Potières (commune de Lassigny), il décède le 25 octobre 1914 à 3h00  du matin à l’hôpital civil de Noyon rue des Planquettes

 

Delnef Henriette
Son nom est inscrit au monument aux morts de la commune.

 

Daussot Lucien Marcel
Né le 25 janvier 1914, décédé le 14 octobre 1914. Son nom est inscrit au monument aux morts de la commune.

 

Dufourmeaux Elodie Joséphine, née Lanselle
Epouse de Jules Louis Dufourmeaux, elle décédée le 21 septembre 1914. Son nom est inscrit au monument aux morts de la commune.

 

Dupuis Stéphanie née Piot
Née en février 1881 à Lassigny, elle décède à l’hôpital de Noyon, rue Pasteur. Son nom est inscrit au monument aux morts de la commune.

 
Fabre Albert
Né à Vermand en 1852, Albert Fabre est fils de percepteur et gendre de Jules Lefranc (maire et conseiller général de Lassigny), ce docteur en droit fait une brillante carrière : attaché au cabinet du garde des sceaux Le Royer en 1879, juge d’instruction à Bourges en 1882, conseiller à la Cour de Bourges en 1884, avocat général, conseiller à la Cour d’Amiens en 1892.
Devenu juge d’instruction au Tribunal de la Seine, il est notamment chargé d’instruire les procès Déroulède et Buffet, lesquels s’achèvent en Haute-Cour, et le procès des « Assomptionaires ».Directeur du personnel au Ministère de la Justice en 1900, radical, il est élu conseiller général de Lassigny en 1904, en 1907 (1667 voix) et 1913 (1539 voix, 1850 votants et 2542 inscrits). En 1914, emmené en Allemagne avec son épouse, il subit une captivité de 18 mois. Rapatrié en janvier 1916, il reprend sa fonction au conseil général. Lors de la séance du 1er mai 1916, il expose à ses collègues : « Oui, j’ai enduré toutes les souffrances : affronté tous les dangers, subi les traitements les plus humiliants et les plus cruels pendant les dix-sept mois que j’ai vécu sur le front et dans les régions envahies. Je n’ai rien à regretter, j’aurais pu éviter toutes ces misères, toutes ces horreurs. Je suis resté là-bas, dans ma commune, au milieu de la population meurtrie, ravagée, j’avais des devoirs à remplir, je ne me suis pas senti le courage de m’y soustraire. Je n’ai quitté Lassigny qu’au moment où l’ennemi m’a arraché de mon foyer. J’avais à protéger et à soutenir les femmes, les vieillards, les enfants, je n’ai pas voulu faillir à ma tâche. Je suis rentré sain et sauf, le cauchemar est évanoui. J’ai la satisfaction du devoir accompli. Je suis si violemment atteint d’émotion que je ne trouve plus de paroles pour exprimer ma pensée, excusez-moi. » Son nom figure sur le monument aux morts de Lassigny.

 

Ernest Noël lui rend hommage en ouverture de la séance départementale du 16 septembre 1918 : «Depuis notre dernière réunion, nous avons perdu un de nos plus charmants collègues, M. Fabre, conseiller général du canton de Lassigny, président de la commission départementale, président de la commission des finances, président de chambre à la Cour de Paris, mort victime de son dévouement à ses concitoyens. Lors de la ruée allemande il restait dans sa demeure pour tâcher de protéger ses concitoyens et de sauver autant que faire se pourrait leurs biens. Après la bataille de la Marne, sa commune et surtout sa maison qui se trouvait en un point culminant à côté de l’église furent bombardées, et ce n’est que cinq ou six semaines après, lorsque la maison était à moitié détruite par les obus que les Allemands l’arrachèrent à ses ruines pour l’emmener en captivité à Chauny. Il subit là toutes les épreuves que connaissent ceux qui ont été en captivité, toutes les humiliations infligées par les Allemands à ceux qui tombent entre leurs mains. Au cours (de cette captivité, sa santé s’altéra. Rapatrié au commencement de 1916, il fut nommé président de chambre à la Cour d’Appel de Paris, ce qui lui imposait un surcroît de travail considérable. En mars 1917, lorsque le canton de Lassigny fut libéré, il pensa que sa présence devait être au milieu de ses concitoyens et il s’efforça courageusement de ramener la vie et la prospérité là ou régnaient la ruine et la mort. Il s’y anémia, s’y intoxiqua, là est l’origine de la maladie qui devait plus tard l’emporter. Revenu souffrant à Paris, il reprit son incessant labeur, mais bientôt il dut aller dans le midi pour se reposer, et malgré les soins assidus qui l’entouraient, il expirait quelques semaines après à Paris.  Vous vous rappelez, mes chers collègues, quel fut le rôle d'Albert Fabre parmi nous ; très laborieux, très au courant des affaires-départementales, il prit part à toutes nos discussions, à la solution de toutes les questions importantes qui figuraient à notre ordre du jour. Il s’y donna entièrement et je peux dire que, s’il était un laborieux, un travailleur infatigable, c’était aussi le collègue le plus charmant, avec lequel nous avions tous les meilleurs rapports en raison de la délicatesse de son esprit et de son cœur. Je crois, mes chers collègues, être votre interprète en adressant à sa veuve et à sa fille de notre ancien collègue M. Fabre qui a partagé ses joies et ses douleurs, l’expression de notre vive et douloureuse sympathie ». Son nom est inscrit au monument aux morts de la commune.

 

Frain Jules Alfred
76 ans. Né à Lassigny le 12 septembre 1838, jardinier de profession, il est le fils de Jean François Frain et d’Elisa Flond, et veuf de Marie Julienne Vermand. Il décède le 7 décembre 1914 à 23h30 à l’hôpital de Noyon rue Pasteur « où il avait été transporté après son expulsion de Lassigny par l’armée allemande » (état civil de Noyon). L’acte de décès mentionne la date du 29 novembre 1914, jour probable de son admission dans l’hôpital et jour du décès de son épouse. Cette concordance de date suggère que les époux Frain ont été victime d’un bombardement.

 

Frain Marie Julienne née Vermand
Née à Lassigny le 17 février 1839, cuisinière, fille de Jean Charles Vermand et de Jule Vieille, elle est l’épouse de Jules Alfred Frain. Elle décède en tant que réfugiée le 29 novembre 1914 à 13h00 à l’hôpital civil de Noyon, rue des Planquettes (état civil de Noyon et AD60 - Rp1933).

 

Gourlain Amélie Armance Jeanne
Décédée le 26 novembre 1914. Son nom est inscrit au monument aux morts de la commune.

 

Hauet Albertine
Morte dans un bombardement. Son nom est inscrit au monument aux morts de la commune.

 

Hauet Alfred
Fusillé par les Allemands. Son nom est inscrit au monument aux morts de la commune.

 

Hauet Jean Henri
Né en 1905, il décède dans un bombardement le 22 septembre 1914. Son nom est inscrit au monument aux morts de la commune.

 

Hauet Victor
Prisonnier civil mort en captivité. Son nom est inscrit au monument aux morts de la commune.

 

Jacquier Louise Pauline, née Happe
Retraitée des postes et télégraphes, veuve de Louis Jules Jacquier, elle décède le 22 septembre 1914. Son nom est inscrit au monument aux morts de la commune.

 

Lambert Isidore Cléophas
Né le 30 décembre 1871 d’Isidore Lambert et de Virginie Poix, ce manouvrier est noté exempté du service militaire pour « idiotie ».Resté dans les régions envahies en 1914, il est fait prisonnier civil et est emmené en Allemagne. Il est noté prisonnier civil mort en captivité. Son nom est inscrit au monument aux morts de la commune.

 

Leroux Aline née Laoust
Morte dans un bombardement le 7 novembre 1914 au domicile d’Albert Favre. Son nom est inscrit au monument aux morts de la commune.

 

Lesage Henri
Fusillé par les Allemands. Son nom est inscrit au monument aux morts de la commune.

 

Laire Louis Auguste Arsène Sidoine
Né le 21 août 1831, sans profession, décédé le 3 octobre 1914 dans un bombardement à Lassigny. Son nom est inscrit au monument aux morts de la commune.

 

Petrigny Maria née Vattincourt
Née le 4 décembre 1849 à Lassigny, elle est noté réfugiée du Plessis-Cacheleux à Noyon où elle décède le 1er janvier 1915 (AD60 – Rp 1933).

 

Petroviez Jean Emile
Facteur des postes en retraite, décédé le 22 septembre 1914 dans un bombardement à Lassigny. Son nom est inscrit au monument aux morts de la commune.

 

Ponche Louise Elisa, née Gelon
Trouvée morte dans son lit en même temps que son mari le 23 septembre 1914. Son nom est inscrit au monument aux morts de la commune.

 

Ponche Paul Alphonse
64 ans, retraité des contributions indirectes, trouvé mort dans son lit en même temps que sa femme, le 23 septembre 1914. Son nom est inscrit au monument aux morts de la commune.

 

Ringal Jules Octave Sosthène
Fusillé par les Allemands. Son nom est inscrit au monument aux morts de la commune.

 

Saviard Marie Gabrielle, née Sévin
Née à Compiègne le 24 mars 1852, jardinière, épouse de Charles Hilaire Saviard, domiciliée à Lassigny, résidant à Noyon, décédée à l’hôpital civil rue Pasteur des suites d’un bombardement. Son nom est inscrit au monument aux morts de la commune.

 

Turque Armand Prudent
Né le 18 juin 1858, charron, décédé le 1er octobre 1914 des suites d’un bombardement. Son nom est inscrit au monument aux morts de la commune.

 

Veil Berthe
Morte dans un bombardement. Son nom est inscrit au monument aux morts de la commune.

 

Villain Eugène
Prisonnier civil mort en captivité. Son nom est inscrit au monument aux morts de la commune.