Liste des morts civils pour la commune de Villers-saint-genest
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Merlivat |
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Canny-sur-Matz DURANT LA GRANDE GUERRE
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Envahie le 30 août 1914, Canny-sur-Matz devient un enjeu militaire de premier plan pendant l'épisode de la course à la mer. Entre le 12 septembre et le 15 octobre, la commune est l'objet de combats incessants qui mèneront à la fixation du front au nord du village. Avec le repli Alberich, la menace allemande s'éloigne et les civils évacués vers l'arrière peuvent retrouver le village en ruines. L'offensive allemande du printemps 1918 n'épargne pas la commune qui devient de nouveau le lieu de combats, notamment les 9 et 10 juin lors de l'offensive allemande sur le Matz, puis les 10 et 11 août avec la reconquête française. Le village est libéré le 12 août 1918 mais son bâti n'existe plus. Canny-sur-Matz reçoit la Croix de guerre pour citation à l'Armée en 1921. |
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Liste des morts civils pour la commune de Canny-sur-Matz |
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Bombart Léger |
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Flerre Florice, née Ancellin |
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Langignon Florestine, née Lhomme |
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Novion Marie Irma
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Evricourt DANS LA GRANDE GUERRE
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La commune d’Evricourt connaît l'invasion allemande dès le 30 août 1914. Une partie de ses habitants étant demeurée sur place, les hommes en âge de se battre sont faits prisonniers et déportés en Allemagne. La commune est libérée le 18 mars 1917 suite au repli allemand "Alberich", mais les habitants ont été déplacés, les "bouches inutiles" vers Noyon, les autres à l'arrière des nouvelles lignes. Le village, quant à lui, est totalement détruit par les Allemands appliquant la stratégie de la terre brûlée. La commune redevient française pendant une année mais demeure en zone avancée sous contrôle militaire strict. La commune est de nouveau envahie en juin 1918 mais ses habitants ont eu le temps de fuir sur ordre d'évacuation de l'armée française et dans la crainte de vivre une nouvelle occupation. La commune est libérée le 28 août 1918 mais n’est plus que ruines à la suite des bombardements. |
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Liste des morts civils pour la commune de Evricourt |
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Bonival Célina, née Grincourt |
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Douvion Louis |
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Galon Roger |
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Morelle Clovis |
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Séguin Edouard Ernest Edmond |
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Trousselle Henri Son nom figure sur le monument aux morts de la commune. |
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Choisy-au-bac DURANT LA GRANDE GUERRE
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D’après le recensement de 1911, Choisy-au-Bac compte 944 habitants et 295 maisons dont des villas d’artistes dont « Ut mineur » et « Coppélia » appartenant au musicien Léo Delibes, la « Villa des Elfes » du compositeur Grisard et celle de « La Brunerie » du carrossier Binder. La commune de Choisy-au-Bac voit arriver le 15 août 1914 les réfugiés de Verdun puis, le 29 août 1914, la 1st Cavalry Brigade en retraite qui stationne au château du Vivier. Le 31 août, les soldats du Génie détruisent le pont du chemin de fer et celui sur l’Aisne (vers 11h00). La commune est envahie le jour même. Durant les douze jours d’occupation, Choisy-au-Bac subit un incendie volontaire par représailles allemandes : le 2 septembre, les maisons du village sont pillées et quarante-sept d’entre elles sont détruites par le feu. Le village devient le lieu de cantonnement de troupes françaises qui remettent en état le pont sur l’Aisne détruit peu avant l’invasion allemande. Le 12 septembre, quatre jours après la Bataille de la Marne, les Allemands se replient sur les hauteurs de Moulin-sous-Touvent et incendient le pont suspendu sur l’Aisne, un chantier de traverses voisin et le pont fixe. Ils emmènent avec eux plusieurs hommes en âge de se battre et les déportent en Allemagne. Plusieurs habitants sont tués par balle probablement par des patrouilles. Repassé définitivement aux mains françaises, Choisy-au-Bac devient le lieu de cantonnement de plusieurs régiments, d’ambulances... Sa proximité de Compiègne, de la voie de chemin de fer et de rivières naviguées l’expose à des bombardements aériens allemands provoquant des victimes militaires et civiles. Ce sera le cas 24 août 1915, le 28 mars 1918 sur l’écluse du Carendeau, le 17 mai suivant sur la rue des Orfèvres. Selon le recensement de 1921, la commune ne compte plus que 834 habitants en 1921. Choisy-au-Bac reçoit la Croix de Guerre pour citation à l’ordre de l’Armée le 21 février 1921. |
Maisons incendiées en 1914. |
Liste des morts civils pour la commune de Choisy-au-bac |
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Blaise Georges Etienne |
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Delnef Louis Alfred |
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Delnef Sylvie Appoline, née Demont |
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Delnef Yvonne Sylvie |
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Justice Alfred Eugène Amédée |
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Leclère René |
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Morel Léon Paul |
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Rolin Eugène Noël |
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Troquit Nicolas |
Margny-aux-Cerises DANS LA GRANDE GUERRE
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La commune de Margny-aux-Cerises connaît l'invasion allemande dès le 30 août 1914. Une partie de ses habitants étant demeurée sur place, les hommes en âge de se battre sont faits prisonniers et déportés en Allemagne. La commune est libérée le 18 mars 1917 suite au repli allemand "Alberich" mais les habitants ont été déplacés, les "bouches inutiles" vers Noyon, les autres à l'arrière des nouvelles lignes. La commune redevient française pendant une année mais demeure en zone avancée sous contrôle militaire strict. Le 24 mars 1918, trois jours après l'offensive allemande au départ de Saint-Quentin, la commune est de nouveau envahie mais ses habitants ont eu le temps de fuir sur ordre de l'armée française et dans la crainte de vivre une nouvelle occupation. La commune est libérée le 28 août 1918. |
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Liste des morts civils pour la commune de Margny-aux-Cerises |
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Poirier Marie Angéline née Truffet |
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Robida Elisa née Lacroix |
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Tocy François 83 ans, décédé à l’hôpital de Royallieu de Compiègne le 26 mars 1917.
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