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Liste des morts civils pour la commune de Villers-saint-genest

Merlivat
55 ans, mort en 1915.

 
   

 

Canny-sur-Matz DURANT LA GRANDE GUERRE

Envahie le 30 août 1914, Canny-sur-Matz devient un enjeu militaire de premier plan pendant l'épisode de la course à la mer. Entre le 12 septembre et le 15 octobre, la commune est l'objet de combats incessants qui mèneront à la fixation du front au nord du village.

Avec le repli Alberich, la menace allemande s'éloigne et les civils évacués vers l'arrière peuvent retrouver le village en ruines.

L'offensive allemande du printemps 1918 n'épargne pas la commune qui devient de nouveau le lieu de combats, notamment les 9 et 10 juin lors de l'offensive allemande sur le Matz, puis les 10 et 11 août avec la reconquête française.

Le village est libéré le 12 août 1918 mais son bâti n'existe plus.

Canny-sur-Matz reçoit la Croix de guerre pour citation à l'Armée en 1921.

 

Liste des morts civils pour la commune de Canny-sur-Matz

   

Bombart Léger
47 ans, né le 25 octobre 1867 à Canny-sur-Matz. Cultivateur, il a fait son  service militaire au 29e R.A.C. du 12 novembre 1888 au 23 septembre 1891.  Dégagé de toute obligation militaire en 1913, il arrive au G.V.C. du 13e R.I.T. le 1er août 1914, il est renvoyé dans ses foyers le 31 août 1914. Il décède à Compiègne le 29 novembre 1914.

 

Flerre Florice, née Ancellin

 

Langignon Florestine, née Lhomme

 

Novion Marie Irma
Née à Canny-sur-Matz le 7 août 1845, elle est notée réfugiée de Canny-sur-Matz à Antheuil où elle décède le 9 mars 1916 (AD60 – Rp1933).

 

 

 

 
 

 

Evricourt DANS LA GRANDE GUERRE

La commune d’Evricourt connaît l'invasion allemande dès le 30 août 1914. Une partie de ses habitants étant demeurée sur place, les hommes en âge de se battre sont faits prisonniers et déportés en Allemagne.

La commune est libérée le 18 mars 1917 suite au repli allemand "Alberich", mais les habitants ont été déplacés, les "bouches inutiles" vers Noyon, les autres à l'arrière des nouvelles lignes. Le village, quant à lui, est totalement détruit par les Allemands appliquant la stratégie de la terre brûlée.

La commune redevient française pendant une année mais demeure en zone avancée sous contrôle militaire strict.

La commune est de nouveau envahie en juin 1918 mais ses habitants ont eu le temps de fuir sur ordre d'évacuation de l'armée française et dans la crainte de vivre une nouvelle occupation.

La commune est libérée le 28 août 1918 mais n’est plus que ruines à la suite des bombardements.

 

Liste des morts civils pour la commune de Evricourt

   

Bonival Célina, née Grincourt
Son nom figure sur le monument aux morts de la commune.

 

Douvion Louis
72 ans, tué par un obus le 21 juillet 1915. Son nom figure sur le monument aux morts de la commune.

 

Galon Roger
Son nom figure sur le monument aux morts de la commune.

 

Morelle Clovis
Son nom figure sur le monument aux morts de la commune.

 

Séguin Edouard Ernest Edmond
Né le 22 février 1867 à Evricourt, fils de François Sylvestre Séguin et de Sidonie Léontine Daire, il exerce la profession de cultivateur. D’abord dispensé de service militaire en raison d’un frère déjà aux Armées, il accompli ses obligations militaires au 54e RI en 1890. Mobilisé le 1er août 1914, il arrive au corps le 10 août suivant et est renvoyé le 31 août. il est noté réfugié d’Evricourt à Hadancourt-le-Haut-Clocher où il décède le 29 juin 1916 (AD60  Rp799, Rp 1933).

 
 Trousselle Henri
Son nom figure sur le monument aux morts de la commune.
 
   
   

 

Choisy-au-bac DURANT LA GRANDE GUERRE

D’après le recensement de 1911, Choisy-au-Bac  compte 944 habitants et 295 maisons dont des villas d’artistes dont « Ut mineur » et « Coppélia » appartenant au musicien Léo Delibes, la « Villa des Elfes » du compositeur Grisard et celle de « La Brunerie » du carrossier Binder.

La commune de Choisy-au-Bac voit arriver le 15 août 1914 les réfugiés de Verdun puis, le 29 août 1914, la 1st Cavalry Brigade en retraite qui stationne au château du Vivier. Le 31 août, les soldats du Génie détruisent le pont du chemin de fer et celui sur l’Aisne (vers 11h00). La commune est envahie le jour même. Durant les douze jours d’occupation, Choisy-au-Bac subit un incendie volontaire par représailles allemandes : le 2 septembre, les maisons du village sont pillées et quarante-sept d’entre elles sont détruites par le feu.

Le village devient le lieu de cantonnement de troupes françaises qui remettent en état le pont sur l’Aisne détruit peu avant l’invasion allemande.

Le 12 septembre, quatre jours après la Bataille de la Marne, les Allemands se replient sur les hauteurs de Moulin-sous-Touvent et incendient le pont suspendu sur l’Aisne, un chantier de traverses voisin et le pont fixe. Ils emmènent avec eux plusieurs hommes en âge de se battre et les déportent en Allemagne. Plusieurs habitants sont tués par balle probablement par des patrouilles.

Repassé définitivement aux mains françaises, Choisy-au-Bac devient le lieu de cantonnement  de plusieurs régiments, d’ambulances... Sa proximité de Compiègne, de la voie de chemin de fer et de rivières naviguées l’expose à des bombardements aériens allemands provoquant des victimes militaires et civiles. Ce sera le cas 24 août 1915, le 28 mars 1918 sur l’écluse du Carendeau, le 17 mai suivant sur la rue des Orfèvres.

Selon le recensement de 1921, la commune ne compte plus que 834 habitants en 1921.

Choisy-au-Bac reçoit la Croix de Guerre pour citation à l’ordre de l’Armée le 21 février 1921.

Maisons incendiées en 1914.


Pont sur l'Aisne détruit par les Français en 1914.

Liste des morts civils pour la commune de Choisy-au-bac

Blaise Georges Etienne
Né à Sainte-Vaubourg (Ardennes) le 5 septembre 1878, cet éclusier exerce sa profession à l’écluse du Carendeau sur la rivière Aisne. Il est tué à son poste le 28 mats 1918 par une bombe d’avion allemande. Son nom est inscrit sur le monument aux morts et dans le livre d’or de la commune.

 

Delnef Louis Alfred
Né à Avricourt le 28 février 1887, soldat au 102e Régiment d’Artillerie lourde, en permission à Choisy. Son nom est inscrit dans le livre d’or de la commune.

 

Delnef Sylvie Appoline, née Demont
23 ans, ménagère, née le 20 juin 1894 à Saint-Léger-aux-Bois, demeurant comme réfugiée au 1, rue des orfèvres à Choisy-au-Bac, est tuée lors du bombardement de Choisy-au-Bac, dans la nuit du 17 au 18 mai 1918 entre 22 et 24 heures. Son nom est inscrit dans le livre d’or de la commune.

 

Delnef Yvonne Sylvie
4 ans, née le 10 janvier 1914 à Grugies (Aisne), fille de la précédente, réfugiée avec sa mère à Choisy-au-Bac, est tuée lors du bombardement de Choisy-au-Bac, dans la nuit du 17 au 18 mai 1918 entre 22 et 24 heures. Son nom est inscrit dans le livre d’or de la commune.

 

Justice Alfred Eugène Amédée
19 ans, cultivateur, né le 9 décembre 1899 à Choisy-au-Bac, demeuré avec ses parents « pour assurer la marche de l’exploitation agricole ». Il est tué lors du bombardement aérien de Choisy-au-Bac, dans la nuit du 17 au 18 mai 1918 entre 22 et 24 heures. Son nom est inscrit sur le monument aux morts et dans le livre d’or de la commune.

 

Leclère René
Né le 5 septembre 1896 à Bienville, René Leclère est la première victime civile de Choisy-au-Bac. Le livre d’or de la commune rapporte : « A l’arrivée des colonnes ennemies à Choisy-au-Bac, le 31 août 1914, René Leclerc et son frère aîné, Marcel, furent arrêtés par les Allemands. Accusés, bien injustement, d’avoir tiré sur les envahisseurs et sommés d’avouer un crime qu’ils n’avaient pas commis, menacés d’être fusillés, ils furent emmenés le 13 septembre. Le 15, ils sont à Blérancourt (Aisne). Les Allemands, serrés de près par les Français, les abandonnent à Mesmé. Abrités dans une maison, les deux frères passent des heures tragiques sous les feux croisés des Français et des Allemands. Finalement, la position demeure aux mains de l’ennemi. Tirant de la rue, par les fenêtres de la maison où sont réfugiés nos deux compatriotes, des Allemands criblent de balles le corps de René Leclère, tandis que d’autres s’emparent à nouveau de Marcel. Le malheureux reçut des mains de son aîné, une sépulture sommaire (…) ». Son nom est inscrit sur le monument aux morts et dans le livre d’or de la commune.

 

Morel Léon Paul
Né à Compiègne le 15 mars 1862, menuisier de profession. Le livre d’or de la commune de Choisy-au-Bac évoque son parcours : « Appelé pour accomplir son service militaire légal au 46e d’Infanterie, à Compiègne, en novembre 1883, fut successivement affecté au 23e d’Infanterie (avril 1885), au 3e et au 2e Régiments de Zouaves (avril et juillet 1886). Prit part à l’expédition du Tonkin, d’avril 1885 à juillet 1886, et fut maintenu dans l’armée d’occupation du Tonkin et de l’Annam jusqu’en août 1887. Titulaire de la Médaille commémorative de la campagne du Tonkin. Lorsqu’en août 1914 les Allemands en marche sur Paris menaçaient la région, une grande partie de la population civile demeura à Choisy. Elle allait, comme hélas, dans de nombreuses autres communes, être victime de la sauvagerie des troupes ennemies. Pillage, incendie, quarante-cinq maisons brûlées. Dans la nuit du 2 septembre, Morel, en tenant de s’échapper de sa maison en flammes, est abattu par une sentinelle allemande de faction dans la rue. Il expire quelques heures après dans les bras de son fils ».
Le tome 1 des Rapports et procès-verbaux d’enquête de la commission instituée en vue de constater les actes commis par l’ennemi en violation du droit des gens (1915) donne une autre version sur les circonstances de son décès : « Un sieur Morel, ouvrier menuisier, étant dans son jardin, a reçu d’un soldat qui passait sur la route un coup de fusil qui l’a atteint à l’aine. Il est mort le lendemain. »
Son nom est inscrit sur le monument aux morts et dans le livre d’or de la commune.

 

Rolin Eugène Noël
16 ans, ouvrier de culture né le 8 octobre 1901 à Reims, réfugié demeurant chez Amédée Justice, son oncle à Choisy-au-Bac, père de la première victime. Il est tué lors du bombardement de Choisy-au-Bac, dans la nuit du 17 au 18 mai 1918 entre 22 et 24 heures. Son nom est inscrit dans le livre d’or de la commune.

 

Troquit Nicolas
Né le 24 août 1841 à Choisy-au-Bac, ancien entrepreneur de maçonnerie. Le livre d’or de Choisy-au-Bac rapporte : « L’absence de témoins ne permet pas de préciser les circonstances dans lesquelles Nicolas Troquit, âgé de 73 ans, fut assassiné par les Allemands, le 2 septembre 1914. Mais il est bien certain qu’aucun acte d’hostilité ne fut commis par ce calme vieillard. Les meurtriers tentèrent, en incendiant l’habitation dans laquelle se trouvait le cadavre, de faire disparaître par le feu les preuves et les traces de leur crime. Les restes de Nicolas Troquit ne furent découverts, sous les ruines de sa maison, qu’en février 1915 ». Son nom est inscrit sur le monument aux morts et dans le livre d’or de la commune.

 

 

Margny-aux-Cerises DANS LA GRANDE GUERRE

La commune de Margny-aux-Cerises connaît l'invasion allemande dès le 30 août 1914. Une partie de ses habitants étant demeurée sur place, les hommes en âge de se battre sont faits prisonniers et déportés en Allemagne. La commune est libérée le 18 mars 1917 suite au repli allemand "Alberich" mais les habitants ont été déplacés, les "bouches inutiles" vers Noyon, les autres à l'arrière des nouvelles lignes.

La commune redevient française pendant une année mais demeure en zone avancée sous contrôle militaire strict.

Le 24 mars 1918, trois jours après l'offensive allemande au départ de Saint-Quentin, la commune est de nouveau envahie mais ses habitants ont eu le temps de fuir sur ordre de l'armée française et dans la crainte de vivre une nouvelle occupation.

La commune est libérée le 28 août 1918.

 

Liste des morts civils pour la commune de Margny-aux-Cerises

Poirier Marie Angéline née Truffet
Née ;e 20 septembre 1883 à Margny-aux-Cerises, veuve, notée venant de Beaulieu-les-Fontaines, elle décède à Noyon 19 avril 1916 (AD60 - Rp 1933).

 

Robida Elisa née Lacroix

 

Tocy François
83 ans, décédé à l’hôpital de Royallieu de Compiègne le 26 mars 1917.