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PorquÉricourt DURANT LA GRANDE GUERRE

La commune de Porquéricourt connaît l'invasion allemande dès le 30 août 1914. Une partie de ses habitants étant demeurée sur place, les hommes en âge de se battre sont faits prisonniers et déportés en Allemagne. Le village devient un lieu de cantonnement des troupes allemandes.

La commune est libérée le 18 mars 1917 suite au repli allemand "Alberich" mais les habitants ont été déplacés, les "bouches inutiles" vers Noyon, les autres à l'arrière des nouvelles lignes.

 

La commune redevient française pendant une année mais demeure en zone avancée sous contrôle militaire strict.

Avec l’offensive allemande sur la Picardie (21 mars 1918) arrêtée au mont-Renaud, Porquéricourt se trouve sous le feu des bombardements durant plusieurs mois. Le 10 juin 1918, la commune est de nouveau envahie mais ses habitants ont eu le temps de fuir le 23 mars sur ordre de l'armée française et dans la crainte de vivre une nouvelle occupation. La commune est libérée le 18 août 1918.

 

Liste des morts civils pour la commune de PorquÉricourt

Corbeau Elise
Morte prisonnière civile en 1918. Son nom est inscrit comme victimes civiles sur le monument aux morts de la commune.

 

Dumez Timothée
Né à Jaux en 1858, il est marié à Flore Froux (née à Morienval en 1866), et le père d'André Dumez (né à Porquéricourt en 1890) et de d'Albert DUmez (né en 1898 à Porquéricourt). Cultivateur demeurant dans la Ruelle du Château, il est fusillé le 26 septembre 1914. Son nom est inscrit comme victime civile sur le monument aux morts de la commune.

 

Luce Joseph
Né en 1879 à Porquéricourt, ce terrassier est l'époux de la débitante Octavie Mesureur, née en 1882 à Bussy. Il demeure rue du Moulin. Mort des suites de guerre en 1916. Son nom est inscrit comme victime civile sur le monument aux morts de la commune.

 

Thibaut Désiré
Né en 1836 à Ville, il est l'époux de Désiré Delavière. Retraité, il est noté prisonnier civil en 1918.
Son nom est inscrit comme victime civile sur le monument aux morts de la commune.

 

Thibaut Désirée née Delavière
Née à Porquéricourt en 1840, femme de Désiré Thibaut, elle est notée morte prisonnière civile en 1918.
Son nom est inscrit comme victime civile sur le monument aux morts de la commune.

 

Trouillet Lucien
17 ans et demi, fusillé le 30 août 1914 sur la route de Sermaize.

 

 

quesmy DANS LA GRANDE GUERRE

 

La commune de Quesmy connaît l'invasion allemande dès le 30 août 1914. Une partie de ses habitants étant demeurée sur place, les hommes en âge de se battre sont faits prisonniers et déportés en Allemagne.

La commune est libérée le 18 mars 1917 suite au repli allemand "Alberich" mais les habitants ont été déplacés, les "bouches inutiles" vers Noyon, les autres à l'arrière des nouvelles lignes.

La commune redevient française pendant une année mais demeure en zone avancée sous contrôle militaire strict.

Le 24 mars 1918, trois jours après l'offensive allemande au départ de Saint-Quentin, la commune est de nouveau envahie mais ses habitants ont eu le temps de fuir sur ordre de l'armée française et dans la crainte de vivre une nouvelle occupation.

La commune est libérée le 28 août 1918.

 

Liste des morts civils pour la commune de quesmy

Moy Yves
Né en 1866 à Pleuc (Côtes du Nord), cet ouvrier agricole chez Capaumont est marié à la journalière Marthe Prévost, née en 1875 à Quesmy. Il est le père d'Yvonne, née en 1897, et réside rue de l'Eglise. Il est mort le 28 juillet 1918.

 
   

 

Liste des morts civils pour la commune de Rotangy

Lebesgue M.
Tué dans un bombardement de sa maison dans la nuit du 2 au 3 juin 1918.

 
   

 

Rantigny dans la grande guerre

La commune de Rantigny, industrielle, recense 1381 habitants en 1911. La commune subit l’invasion allemande le 2 septembre 1914 puis une courte occupation jusqu’au lenedmain. Durant cette incursion, les Allemands prennent des civils en otage afin de les utiliser comme bouclier humain et incendie l’usine de chaussures Legrand. Libérée, la commune devient un lieu de cantonnement es troupes françaises jusqu’en 1918.

 La manufacture Legrand incendiée.

Liste des morts civils pour la commune de Rantigny

Gélée Victor Remus

47 ans. Fils de Joseph Edouard Gelée et d’Antoinette Mélanie Piétrequin, il est né le 17 février 1868 à Agnetz. Bûcheron domicilié à Liancourt, il est ajourné pour faiblesse en 1889 puis déclaré bon pour le service militaire en 1890. Il est incorporé le 15 novembre de la même année au 8e Bataillon de Chasseurs à Pied er reçoit un certificat de bonne conduite à la fin de son temps, puis rentre dans ses foyers le 19 septembre 1892. De passage à Creil le 2 septembre 1914, il est noté « fusillé par les Allemands lors de l’incursion ennemie » Allemands (AD60 RP805). Le tome 1 des Rapports et procès-verbaux d’enquête de la commission instituée en vue de constater les actes commis par l’ennemi en violation du droit des gens (1915) indique que des soldats allemands présents place Carnot font feu sur lui et le tue tandis, de l’autre côté de l’Oise, il tente de se sauver. Son acte de décès est dressé le 16 septembre 1914. La mention Mort pour la France lui est attribuée le 2 novembre 1915. Son nom figure sur les monuments aux morts de Rantigny et de Liancourt.

 

Marthe Petit
Originaire d’Hamégicourt, rapatriée en 1917, venue à Rantigny rejoindre son vieux père, elle est blessée par une bombe d’avion près de son père qui, lui aussi, fut blessé. Conduite à Clermont, elle décède des suites de ses blessures en juillet 1918.

 

 

Savignies DURANT LA GRANDE GUERRE

La commune de Savignies connaît une incursion allemande le 16 septembre 1914 lorsqu’elle est traversée par un commando allemand en automobile chargé de faire sauter le viaduc ferroviaire d’Oissel. Le beau-frère du propriétaire de la ferme du Moulin est tué lors de cette incursion.

La commune devient ensuite un lieu de cantonnement et d’exercice pour les troupes françaises jusqu’à la fin de la guerre.

 La mairie de Savignies.

Liste des morts civils pour la commune de Savignies

Bertin Constantin
Propriétaire de la ferme du Moulin, tué de deux balles le 16 septembre 1914 par des soldats français lors du raid allemand de Tilling.